Paranormal activity 3 sera à l’affiche dès ce mercredi. Vous connaissez sans doute le concept : les personnages pensent que leur maison est hantée ; pour en avoir le cœur net, ils installent une caméra chez eux, histoire de découvrir ce qu’il se passe lorsqu’ils sont sortis ou endormis. Evidemment, lorsqu’ils se repassent les images enregistrées, surprises, stupeur et tremblements sont au rendez-vous (forcément, sinon il n’y aurait pas d’histoire).
Certains resteront de glace devant cette approche minimaliste du cinoche d’épouvante. D’autant plus que les premiers échos sur ce troisième volet ne sont pas des plus fameux (« horreur, malheur ! »). Mais il y en aura bien qui verront leur « pétochomètre » atteindre des sommets.
Les plus paranos trouveront sur e-loue des caméras vidéo pour faire comme les personnages du film. Et capter les éventuels phénomènes paranormaux qui se déroulent chez eux en leur absence. De quoi se rassurer (« Chéri(e), notre chat a l’air de trouver le temps long quand on n’est pas là. Pas étonnant qu’il s’occupe en faisant ses griffes sur tout qu’il trouve. »). Ou pas (« Comment ça, on n’a pas de chat ? »).
Les plus créatifs s’amuseront à réaliser des parodies comme celle-ci ou celle-là (attention, le bon goût n’est pas garanti).Surtout, qu’ils n’hésitent pas à les partager avec nous !
Les plus ambitieux pourront tenter de marcher dans les pas d’Oren Peli, le réalisateur du tout premier volet. Car il faut savoir que cet ancien programmateur de jeux-vidéo a tourné Paranormal activity en une semaine, chez lui, sans star au générique. Résultat : le film a dépassé les 100 millions de dollars de recettes rien qu’aux Etats-Unis, pour un coût de production de « seulement » 15 000 dollars (un « micro budget » en langage hollywoodien). Soit l’un des longs-métrages les plus rentables de l’histoire du cinéma. Ce qui nous rappelle que des moyens financiers limités n’empêchent pas d’atteindre le succès pour peu que l’on fasse preuve d’imagination, d’ingéniosité et de motivation.
Ecrit par @Fabien Randanne pour e-loue