Le caoutchouc naturel provient en grande partie de l’Hevea brasiliensis, un arbre présent en Asie du Sud-Est qui est de plus en plus infecté par un champignon. Pourtant, la production de ce matériau est devenu essentiel dans notre société. Afin de pouvoir continuer à récolter la précieuse substance, une équipe de scientifiques de l’Institut Fraunhofer de biologie moléculaire et d’écologie appliquée d’Aix-la-Chapelle travaille actuellement à l’obtention de caoutchouc naturel à partir de pissenlits.
Les scientifiques sont parvenus à identifier l’enzyme responsable de la polymérisation rapide du caoutchouc de pissenlit. En désactivant cette enzyme, ils ont obtenu des plantes génétiquement modifiées capables de produire jusqu’à quatre à cinq fois plus de caoutchouc qu’avec des pissenlits russes classiques. Selon ces scientifiques, en cultivant ces plantes à grande échelle, il serait possible de produire de 500 à 1.000 kilogrammes de latex par hectare et par période de végétation.
Pour produire ce caoutchouc, on utilisera les mauvaises herbes ou des OGM ?
Pour en savoir plus, onb peut lire l'article publié sur le site science.gouv.fr