Depuis Fukushima, les déchets radioactifs (eaux usées du réacteur) se sont allégrement rependus et déversés dans la mer sans que personne n’aient pu les contenir, en effet, comment faire la différence entre une eau contaminée et une eau qui ne l’est pas ?
Il n’y a aucune différence notoire de visu entre un verre d’eau de mer contaminé et un verre d’eau de mer non contaminé, l’eau de mer reste de l’eau de mer, même si une partie est dangereuse pour la santé du règne animal et végétal, elle ne se voit pas, car la radioactivité est comme une force, elle est invisible au regard humain, on n’en ressent que ses effets à plus ou moins long terme.
Cette terrible contamination reste présente, des dizaines, des centaines d’années, et il faut une adaptation du système immunitaire des mammifères pour être capable de la supporter et de survivre à ses effets dévastateurs.
Comme il a déjà été écrit dans ce blog, il existe des moyens pour tenter d’éliminer les métaux lourds présents dans cette invisible radioactivité qui vient polluer nos mers, nos cours d’eau, la faune et la flore et nous, par la même occasion.
Depuis le mois de juillet une étrange maladie décime les phoques marbrés d’Alaska, 107 (déclarés) sont atteints par ce mal étrange : perte de poils, ulcères sur l’épiderme, problèmes respiratoires, lésions dans le système lymphatique, poumon, foie et cœur…
Étrangement, toutes les personnes ayant été exposées à de fortes concentrations de radioactivité éprouvent des symptômes tout à fait similaires. Perte de cheveux, problèmes respiratoires, ulcères, brulures, les organes internes ne réalisant plus leurs fonctions initiales.
Aujourd’hui, les populations de Phoques Arctiques, d’Alaska et du Groenland semblent touchés par cet étrange mal que personne n’explique et l’on cherche un virus, une bactérie, alors, et ce n’est qu’une intuition, alors qu’il pourrait s’agir d’un empoissonnement radioactif, puisque l’eau de mer ne reste jamais sur place, elle est transportée par les courants à travers le monde contaminant toutes les espèces marines et la flore sous-marine qu’elle croise sur son passage.
Est-il nécessaire de rappeler que depuis Fukushima, des taux de radioactivité dans le Sud de la France on été bien plus élevés que la moyenne, dois-je rappeler, lors de la catastrophe de Tchernobyl, le monde entier criait sa frayeur à l’approche du nuage radioactif qui faisait son tour du monde en moins de 80 jours…
D’autres parts, le monde a bien d'autres soucis avec la crise économique pour se préoccuper du sort des mammifères marins qui s’éteignent soit à terre, soit dans la mer, et qui pourra mesurer la catastrophe écologique et naturelle de la disparition de nos frères marins, catastrophe sourde et meurtrière qui endeuille le Japon, mais également le Pacifique et le reste du monde ?
Devons nous rester sourds au malheur de ces mammifères ?
Est-ce le moyen pour noyer notre culpabilité ?
Mais si la radioactivité touche nos amis pinnipèdes, qu’est-ce qui l’empêchera de nous atteindre ?
Rien, car nous sommes fait du même bois, notre biologie ne diffère que par des millions d’années d’évolution, mais nous fonctionnons de la même manière à peu de choses près ; on vient de découvrir que les Piranhas aboyaient lorsqu’ils étaient sortis de l’eau, ainsi que d’autres poissons qui émettent des sons.
Sommes nous si différents après tout, au point que le porc, notre frère jumeau, nous offre ses organes pour des transplantations humaines ? Circé la Magicienne n’a-t-elle pas transformé les compagnons d’Ulysse en porcs pour de bonnes raisons ?
Nous cherchons désespérément à nous démarquer du monde animal en imaginant une race pure qui n’existe pas, et à chaque fois, il faut se le prouver en inventant des sornettes et des légendes pour signifier notre appartenance à quelque chose de supérieurs, mais non, tout cela est de la poudre de perlimpinpin qui enrichi l’espoir des paranoïaques et des fous, et en attendant, notre propre folie met notre monde en danger mortel par nos agissements immatures.
Mais l’homme ne s’excuse jamais des conséquences assassines de ses actes, non, comme les animaux et les plantes n’ont pas d’âme, ils ne peuvent être rachetés par Dieu, donc ils sont susceptibles de subir les pires sévices de notre part, car nous, les fils d’Adam, avons tous les droits, même celui de détruire le paradis qui nous a été donné et dont on finira par nous chasser… à raison.
N’oublions pas que nous sommes issus de la Mer et que nos larmes en gardent le souvenir, mais si nous méprisons notre mer comme nous le faisons, nous méprisons nos origines et celles de la vie.
Oui, j’ai conscience que la vie de quelques mammifères marins en émeut peu, mais c’est un avertissement, et si la vie sauvage est menacée, qu’est-ce qui pourra nous protéger de notre inconscience ?
Nous vivons une époque formidable…