Joe fait partie de ses artistes qui ne déçoivent que très rarement . Malgré le poids des années et quelque soient les producteurs, le label et les moyens mis en place:Il réussit toujours à proposer des opus de très bonne facture comme en 2009 avec Signature. Pour la première fois de sa vie il signait l’essentiel des mélodies et textes d’un album qui s’affiche encore parmi les plus aboutis de sa carrière avec des perles comme « Metaphor » ou « Friends Don’t Let Friends. »
Cette fois ci, hormis Osinashi Nwaneri qui offre « Loosing » le premier single ( redoutable au bout de quelques écoutes) pour Darkchild.
Le corps productif du projet se compose essentiellement d’inconnus mais au risque de se répéter : ceci ne fait en aucun cas défaut à la qualité du travail de monsieur Thomas. S’il est clair que « The Good, The Bad , The Sexy » manque cruellement de véritables singles porteurs
Personne n’échappera à la sensualité d’un Slow Kisses ou à l’exploitation du superbe vibrato de Joe au début des refrains de Tonight. Dear Joe et Loose control peuvent être comptés comme les points faibles du projet, la seconde péchant notamment par son aspect très peu achevée mais globalement avec en réserves des bijoux 90’s comme Impossible ou le triturant Drink Up qui clôt non sans grâce l‘opus. Joe prouve qu’il reste un des maitres en matières de R&B slow jamz, se contentant certes de livrer le minimum mais avec une efficacité et une impassibilité qui ne semble jamais démérité pour notre plus grand plaisir.
Un album à écouter et pourquoi pas à acheter? Joe est en effet est de artistes les plus constants de sa génération et comme avec tous les gens de son rang et de son talent. On a envie de tout lui passer y compris ses titres d’opus ridicules et ses couvertures rafistolées sur Paint.
14/20.