L'opposition (pro-syrienne) et la majorité (anti-syrienne) n'arrivent pas à se mettre d'accord sur un consensus permettant l'élection du très probable Michel Sleimane (Suleiman), général en exercice.
Le vote a donc été reporté pour la quinzième fois, au motif qu'il faut "plus de temps aux deux camps rivaux pour s'entendre sur un document politique global", dixit le médiateur Amr Moussa.
Cette non-élection survient dans un contexte assez tendu. Le Point résume assez bien la situation, en expliquant que "le roi Abdallah d'Arabie saoudite et d'autres dirigeants arabes modérés qui soutiennent le gouvernement de Beyrouth pourraient renoncer à faire le déplacement en cas de persistance de l'impasse malgré le plan de compromis mis au point par la Ligue y compris avec l'assentiment officiel de la Syrie."
On comprend donc mieux pourquoi Amr Moussa se plonge dans le dossier avec tant d'empressement. L'AFP, de son côté, résume tout aussi bien la crise libanaise en quelques lignes : "La majorité libanaise accuse la Syrie, ancienne puissance de tutelle au Liban, de bloquer tout règlement via ses alliés libanais, alors que l'opposition accuse la majorité de se plier aux exigences de l'Occident. Au Liban, le blocage politique qui dure depuis plus d'un an et des déclarations incendiaires de responsables y ont accru les tensions et plusieurs accrochages armés entre partisans de l'opposition et de la majorité ont eu lieu ces dernières semaines." Reste donc à voir comment évoluera la situation... À Amr Moussa de conclure à propos de l'élection du président avant le sommet de la Ligue Arabe en Syrie : "Ce n'est pas tâche impossible".
L'opposition (pro-syrienne) et la majorité (anti-syrienne) n'arrivent pas à se mettre d'accord sur un consensus permettant l'élection du très probable Michel Sleimane (Suleiman), général en exercice.
Le vote a donc été reporté pour la quinzième fois, au motif qu'il faut "plus de temps aux deux camps rivaux pour s'entendre sur un document politique global", dixit le médiateur Amr Moussa.
Cette non-élection survient dans un contexte assez tendu. Le Point résume assez bien la situation, en expliquant que "le roi Abdallah d'Arabie saoudite et d'autres dirigeants arabes modérés qui soutiennent le gouvernement de Beyrouth pourraient renoncer à faire le déplacement en cas de persistance de l'impasse malgré le plan de compromis mis au point par la Ligue y compris avec l'assentiment officiel de la Syrie."
On comprend donc mieux pourquoi Amr Moussa se plonge dans le dossier avec tant d'empressement.