Critiques Séries : Desperate Housewives. Saison 8. Episode 4.

Publié le 17 octobre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

Desperate Housewives // Saison 8. Episode 4. School of Hard Knocks.


Après trois excellents épisodes, Desperate Housewives tombe un peu dans le grand classique épisode qui lance des petites histoires pour combler la saison. Et c'est bien le problème car l'on perd presque l'excellent fil trouvé depuis le premier épisode. C'est Susan qui hérite du pire de cet épisode. Son histoire de peinture hystérique, comme si Freud avait investi le corps du prof qu'elle va avoir. Vous savez que son prof c'est un grand peintre (enfin, faux pour nous), et qu'elle va s'en vanter auprès de Mike comme de quelque chose d'exceptionnel. L'histoire est ennuyeuse, et on s'en lasse très vite. Le pire restant tout de même sa crise de nerf devant sa toile. La scène pourrait bien rester dans ce qu'il y a de pire pour le personnage. Teri Hatcher n'était pas crédible et manquait vraiment de délicatesse avec l'intrigue de son personnage qui tombe bien vite dans l'oublie.
Pendant ce temps on se laisse cependant bien mené par l'histoire de Gaby. Elle joue à fond ce qu'elle sait faire de mieux, et gêner les autres tout en y voyant son propre intérêt. Je m'attendais pas forcément qu'à la fin elle découvre que finalement tout ce qu'elle a fait, elle va le regretter et donc ne pourras pas vraiment aller à ses rendez vous, comme lui fait la petite morale cette jeune femme. Après tout pourquoi pas mais je pense sincèrement que la série offrait ici une bonne partie, certes classique pour ce qui est de Desperate Housewives mais justement ce côté très familier me permet de me rendre compte combien j'adore cette série. C'est un peu la même chose avec Lynette, la femme jalouse, et qui me rappelle un peu beaucoup la saison 3 et sa jalousie avec l'ex petite amie de Tom avec qui il a eu une fille. D'ailleurs, elle devient quoi elle ?
Le duo Lynette / Renée était catastrophique l'an dernier dans leur histoire de rideau de douche et de chiffonnière (dont on ne parle plus du tout, pour le meilleur à mon avis). Mis à part la petite pub pour une tablette très connue, on a une histoire qui ressemble vraiment à ce que j'aime bien chez Lynette. Elle est hystérique cette femme et quand elle est jalouse et qu'elle complote. C'est très bon. Le cours de yoga reste sûrement la meilleure scène de l'épisode, tous personnages confondus. C'est bête sur le coup, mais j'ai pris un fou rire. Et puis on a droit à l'apparition de Megan Mellally, ce qui me rend assez joyeux pour la suite des évènements autour de Lynette et de Tom. Je suis d'ailleurs très content que Marc Cherry n'ait pas été tenté de les rabibocher en deux temps trois mouvements. Donc on peut lui dire aussi un peu merci de faire évoluer ses personnages et pas forcément dans le meilleur des mondes.
Bree voit quant à elle le retour de Danielle, qui va investir son ancien garage transformé en cuisine pour lancer son business de harnet à vocation de prendre du plaisir dans les airs si vous voyez ce que je veux dire. Le face à face entre Danielle et sa mère était sympa , sans être tonitruant non plus. Disons que j'avais la mauvaise impression d'avoir déjà vu cette histoire, mais tournée d'une autre façon. Le problème c'est que Bree a changée, et qu'elle demander à sa fille son pardon. Dommage. Au final, ce nouvel épisode de Desperate Housewives a trop ajouté d'intrigues indépendantes d'un coup, ce qui casse forcément l'effet de groupe des trois premiers épisodes. Mais c'était tout de même drôle et fun à la fois par moment. Peut être que la suite arrivera à recentrer un peu les histoires et les personnages afin de créer toute cette connivence que j'adorais au début de cette saison.
Note : 5.5/10. En bref, un épisode décevant mais qui reste malgré tout drôle comme d'habitude.