En 2010, c’est avec son afro 100% naturelle que la chanteuse, revenue à son premier amour, pose pour la gamme ethnique de L’Oréal : Mizani. Les cheveux crépus et frisés étant très secs et demandant beaucoup de soins, c’est à la marque que la chanteuse a confié cette tâche. Challenge visiblement relevé avec succès car elle est élue égérie de la gamme pour cheveux métis et crépus ! Inna Modja est donc un exemple à suivre pour celles qui veulent rester au naturel mais aussi, en tant qu’ancienne mannequin, une icône de mode incontestable comme le démontrent les nombreuses pages sur Facebook en honneur à ses goûts vestimentaires. Son style féminin, chic et décontracté font sans doute d’elle une ambassadrice de beauté aussi complète qu’indépendante.
Son pseudonyme, c’est à sa mère qu’elle le doit !
A 18 ans, la jeune femme s’installe à Paris et se lance dans le mannequinat, elle travaille avec les plus grandes agences de mode telles qu’Elite Models, le plus prestigieux concours de mannequins au monde. Elle profite également de ce métier pour payer ses études de commerce et de langues à la fac. Depuis, la chanteuse à accompagné sur scène des artistes comme Jason Mraz ou encore Christophe Maé, dont elle a fait la première partie de concert l’année dernière. En février 2009, elle sort son premier album, “Everyday is a new world”. Le 8 novembre prochain, elle donnera un concert à Paris, au Café de la Danse pour la sortie de son nouvel album “Love Revolution” dont le premier single “Mr Sainte-Nitouche” passe en boucle sur les ondes depuis le mois d’avril.
La nouvelle égérie de L’Oréal Mizani
C’est durant un séjour dans sa famille au Mali que la jeune Inna, alors âgée de 5 ans a été confrontée à une coutume traditionnelle encore subie par des millions de petites filles chaque année, l’excision. « J’avais 5 ans et cela s’est fait à l’insu de mes parents », confie-t-elle au site PurePeople, « Dans ma tête, c’était le marasme. [...] Concrètement je ruinais sciemment toutes mes histoires amoureuses parce que j’avais l’impression de ne pas être une vraie femme. Beaucoup de jeunes filles sont obligées de se faire opérer en cachette parce qu’elles ont peur de se faire bannir de leur famille. Moi, j’avais l’accord et le soutien de mes parents. Tout cela m’a donné l’envie de militer. » En plus d’être une artiste affirmée, Inna Modja combat depuis 10 ans cette pratique douteuse que subissent trois millions de filles chaque année.