Je ne sais pas quoi écrire ce matin, pour parler de la désignation de François Hollande comme candidat du parti socialiste. Mais bon, ça serait dommage, pour moi en tous cas, que je n'écrive rien...
Une grande majorité de mes copines et copains de gauche fêtent aujourd’hui la désignation de leur candidat, qu’ils aient ou non voté pour lui. C’est beau, le rassemblement. Mais je ne sais pas quoi dire…
Je pourrais taper sur François Hollande, qui est donc aujourd’hui le candidat de la gauche, et celui susceptible de gouverner avec des verts et des mélenchonistes (j’espère pas plus à gauche…) qui vont lui faire la fête à la surenchère (à moins qu’ils ne se contentent de places chaudes sans moufter ?). Mais non, même pas… Je suis content que Martine Aubry ait été battue, et heureux de voir que sa manière cassante et sectaire de concevoir le combat politique n’est pas celle qui fut sélectionné par les votants au primaire. Cela me donne un peu (juste un peu) espoir en la politique…
Quand je vois, par contre, les Morano ou les Copé sur les plateaux télé, et m’attends à demain ce grand show UMP pour taper bêtement et caricaturalement sur le programme socialiste, mon espoir s’envole, et revient ainsi le désespoir…
Mais quelque part, autant j’espère que Hollande mettra au silence certains de son équipe (je pense à Peillon, toujours égal à lui-même dans la médiocrité), autant je souhaite vivement que Sarkozy élimine de son équipe ceux qui font énormément de mal à la politique, et à la droite d’une manière générale. Quand on peut compter sur un Fillon, un Juppé, un Baroin ou même une Pécresse quand elle est bien réveillée, on peut se passer sans problème de Copé, Dati, Hortefeux ou Morano…
La gauche a réussi à mettre hors jeu Ségolène Royal, pourquoi la droite n'arriverait elle pas à mettre sur la touche Jean-François Copé ? Ca serait bien pour la politique...
Il est bizarre mon billet de ce matin. Je devrais réagir sur François Hollande. Normalement, lui taper dessus. Et en fait je remarque que depuis le début de mon billet je tape sur la droite, qui hier m’aura été pathétique…
Elle sera dure, la campagne présidentielle si un peu de ménage n'est pas vite fait...
Alors je me contenterai de reprendre ma réflexion du 20 Septembre 2011, quand je remarquais que l’on ne mourrait jamais en politique. François Hollande, qui aura été un premier secrétaire mis dehors à grand coups de pieds dans le joufflu, revient triomphant. Ce Flamby qui était pour de Montebourg le pire défaut du Parti Socialiste devient, 3 ans après, son meilleurs atout.
Les choses changent. Parfois très vite. On ne meurt jamais en politique, François Hollande vient d’en apporter une nouvelle preuve… Peut être que d’autre, au pouvoir aujourd’hui mais mal en point, pourraient le prouver demain ?