Un monde... si littéraire...

Voici donc ma revue du monde de l'écrit. Je la voulais hebdomadaire, puis mensuelle, elle sera désormais inhabituelle (quel talent, je n'en reviens pas moi-même). Je vais commencer par où ça fait mal pour moi : l'art. D'ailleurs cette revue ne sera exceptionnellement qu'artistique, car d'autres sujets, que j'aborderai plus tard, méritent des notes exclusives. Donc, à défaut de trouver joli ce qui suit, on tombera sans doute d'accord pour dire que c'est original (air dubitatif et circonspect) :
Œuvre de Anselm Kiefer

Les livres semblent tomber de leurs étagères et, des pages, tombent en permanence des bris de verre. Ici quelque chose est sur le fil du rasoir. Parce que l'art, l'art lui-même est toujours sur le le fil du rasoir. (...) En tant que manifestation du temps, le livre m'a toujours attiré, avec ses différentes temporalités, d'abord, le temps nécessaire pour celui qui écrit, page après page ; un autre ensuite pour le public, qui tourne les pages, qui est dans le temps du livre. (Anselm Kiefer au Grand Palais, éd. du Regard, 2007).

Dans la série L'Art est dans la Rue, vous trouverez sur ce blog un cimetière de livres, avec un diaporama consternant. Je vous avertis, c'est très jacklanguien !
Cimetière de livres
Vous n'avez pas fini de vous étouffer avec votre caramel dur (j'avais bien dit de prendre des mous !) car vous aurez sans doute à rajouter une décoration tombale de Georgia Russel trouvée ici avec d'autres choses non moins tristes :
Georgia Russel
Bon, avant que vous ne soyez complètement déprimés, je termine cette section éminemment artistique par quelque chose de plus lumineux : une lampe en forme de livre créée par une entreprise néerlandaise qui a voulu illustrer à sa manière le Siècle des Lumières. Une partie des ventes est reversée aux projets éducatifs de la fondation Edukan. Lumières, éducation... Vous me suivez ?
Lampe-livre