Quatre ans que je n’avais pas entendu parler de The Ladybug Transistor. Quatre années passées sous silence. Cela peut se comprendre lorsque l’on a vécu le décès d’un de ses membres. C’était en 2007, année de leur dernière production. Je suis donc ravi de les retrouver car j’ai cru un instant que c’était terminé.
The Ladybug Transistor est un groupe pour qui j’ai beaucoup d’affection car chacun de leurs disques est une source de plaisir. C’est mon petit jardin dans lequel j’aime me retrouver. Un jardin constitué d’espèces que je connais bien et que je redécouvre à chaque nouvelle écoute. Dans Clutching Stems il y a un peu de Morissey dans la voix de Gary Olson avec le même type d’envolés lyriques ("Clutching Stems"), un peu de Neil Hannon pour le coté classieux du morceau intitulé "Oh Christina". On peut aussi y entendre The Smiths pour les guitares de "Light on the Narrow Gauge" et "Fallen and Falling" ou The Left Banke pour le coté sixties de "Breaking up on the Beat" . Et pour l’ambiance générale qui se dégage de jardin il y a Belle & Sebastian avec des mélodies légères et innocentes. Il fait bon de se promener une fois de plus dans ce parterre luxuriant. Même s’il n’y a rien de rare, l’ensemble est bien équilibré et de bon goût. Je vous invite donc à y venir faire un petit tour !
Extrait : Oh Cristina