Boss // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Après avoir testé plusieurs gens avec plus ou moins de succès, Starz se lance dans la série sérieuse et d'ambition : la série politique. Boss offre un pilote très bien foutu, niveau scénario où
l'on en fait pas des tonnes mais où l'on appui où il faut et où ça fait mal, niveau réalisation où l'on reste sobre comme il faut et notamment comme les scènes de crise de nerf de Thomas Kane qui
sont très intenses, et enfin niveau cast où l'on joue à fond la carte d'un Kelsey Grammer qui a réussi sa reconversion de la comédie au drama pur ici. Alors après il y a tout de même quelques
défauts, notamment de rythme où le pilot a du mal à intervenir très vite au début de l'histoire. On comprend très bien ce qui se passe mais pas vraiment où l'on veut en venir. C'est peut être le
seul défaut que j'ai réussi à relever dans ce premier épisode. Après le personnage de Thomas Kane est vraiment bien travaillé, et sa prise de pouvoir va vraiment changer la donne.
Dans les coulisses du pouvoir de la ville de Chicago. Le maire, atteint de dégénérescence mentale, tente de cacher son état à son entourage.
Pertinemment, ce pilote, à défaut d'être le meilleur pilote de la rentrée est curieux. On s'intéresse à pas mal de malaises au sein de la politique, on prend le tout au sens aiguisé du terme. Après, forcément il y a eu mieux si l'on commence à revoir The West Wing, mais je suis certain que Boss pourra vous aller comme un gant. A condition d'aimer la politique car on dort, mange et boit politique. Même si certaines parties plus personnelles de l'épisode nous propose une alternative, on sait qu'au fond tout a un lien avec la politique, sans cette fameuse maladie qui a juste un impact sur le sujet en lui même. Au final, le pilote de Boss était pas mal, je suis curieux de voir la suite, il m'a intrigué, surtout derrière quelques petites choses de brillantes et puis la présence de Connie Nielsen ce qui n'est pas négligeable non plus.
Note : 6.5/10. En bref, un premier épisode curieux, qui rempli ses objectifs.