Rejet de la taxe sur les transactions financières par le G20

Publié le 16 octobre 2011 par Copeau @Contrepoints

La taxe sur les transactions financières ne verra pas le jour au niveau international. Le joujou de Nicolas Sarkozy ayant été massivement rejeté par les ministres des Finances du G20.

Les délégations américaine, canadienne, japonaise, indienne ou brésilienne se sont prononcées contre une telle taxe, qui était l’une des initiatives que la France espérait faire avancer lors de sa présidence du G20. La taxe, à laquelle est également réticente la Grande-Bretagne sauf à ce qu’elle soit globale, pourrait toutefois voir le jour au sein de la seule zone euro, sous l’impulsion de la France et de l’Allemagne.

La Commission européenne a proposé fin septembre une taxe européenne sur les transactions financières à partir de 2014 excluant le marché des changes. Selon cette proposition, les transactions réalisées à l’extérieur de l’Union européenne seraient également taxées, à partir du moment où elles impliquent une banque ou tout autre établissement financier de l’Union. La taxe ne concernerait en revanche pas les particuliers ni les opérations sur le marché primaire de la dette souveraine et les émissions d’action en Bourse.

Les chiffres avancés par l’exécutif communautaire portent sur un impôt de 0,1% sur les échanges d’actions et d’obligations et de 0,01% sur les échanges de produits dérivés. Le dispositif pourrait permettre de lever quelque €30 milliards par an.