Souscription 2011 du NPA: 350 000€ (Faujour)
La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques livrait en mai 2011 son treizième rapport.
À défaut d’être passionnante sa lecture est très instructive. Ainsi, on apprend que le Parti socialiste disposait pour l’année 2009 d’un budget de 57 124 791 euros (dont plus de 23 millions d’aides publiques). L’UMP avait quant à elle, pour la même année 2009, 54 019 008 euros (dont plus de 33 millions d’aides publiques). Quant au budget du PCF, il s’élevait à 31 547 710 euros et celui des Verts à 6 576 932 euros.
Le système de financement public des partis politiques est basé sur deux sources (des fractions en langage comptable). La première prend en compte le nombre de voix récoltées lors de la dernière élection législative (soit environ 1, 6 euro par voix, versé chaque année), la seconde dépend du nombre d’élus au Sénat et à l’Assemblée nationale (près de 44 000 euros par parlementaire et par an). Ainsi chaque année, les partis politique touchent de l’État des aides pour un total de plus de 74 millions d’euros.
Évidement les moyens dont le NPA dispose n’ont rien à voir avec ces chiffres. C’est un peu David contre Goldorak.
De l’argent, il y en a, mais pas dans les caisses du NPA
Le NPA vit de l’argent que versent ses militantEs à travers leurs cotisations et d’une souscription lancée chaque année depuis sa naissance, en 2009.
Au total, en 2010, le NPA disposait d’un budget à peine supérieur à 1 million d’euros.
L’an dernier la souscription a rapporté un peu plus de 280 000 euros à notre organisation, ce qui nous a tout juste permis de boucler notre budget.
La vie quotidienne du NPA, c’est celle d’un petit appareil au service des luttes. Notre organisation emploie très peu de permanents. Elle s’appuie surtout sur l’énergie de chacunE de ses militantEs.
Nous avons fait nos comptes. Pour continuer à vivre, notre organisation doit rassembler 350 000 euros d’ici fin décembre 2011.
Qu’allons nous faire de cet argent
Faire vivre notre journal : Tous est à nous ! l’hebdomadaire qui, chaque semaine, vous tient informéEs de l’actualité revue et analysée par les anticapitalistes, met en lumière et décortique les nombreuses attaques du gouvernement et du patronat et donc des résistances qu’ils rencontrent. Ces résistances qui ne font couler que peu d’encre dans le reste de la presse nationale.
Donner, chaque semaine, la parole à des actrices et des acteurs de ces résistances, issuEs de nos rangs ou non. C’est aussi vous tenir informéEs de nos débats internes, et parfois débattre nous-mêmes à travers ces feuilles, en toute transparence.
Mais notre presse c’est aussi Tout est à nous ! La Revue qui prolonge débats et analyse de l’actualité, de la période pleine de bouleversements que nous traversons. De la révolte des peuples arabes aux mobilisations dans le Wisconsin, la crise majeure du capitalisme, le syndicalisme, la lutte contre le fascisme, etc.
Cette presse est un outil indispensable pour approfondir notre pensée, notre stratégie et en débattre tous ensemble. Cette presse doit donc être indépendante. Nous n’avons aucune publicité. Tout comme le NPA, Tout est à nous ! ne vit et ne vivra que grâce aux abonnements et aux ventes par les militantEs et dans les kiosques. Et cette presse anticapitaliste a besoin de vous en cette fin d’année pour vivre.
La vie du NPA, c’est aussi sa vie interne. Faire vivre la démocratie interne a un coût. Le déplacement de plusieurs centaines de camarades lors de notre congrès ou des conférences nationales… avec les tarifs de la SNCF que vous connaissez.
Et puis, le NPA, ce sont aussi des militantEs au service des luttes. Et pour soutenir les luttes, apparaître et se battre à vos côtés, il faut de l’argent !
Chaque année ce sont des millions de tracts, des milliers d’affiches, d’autocollants, des drapeaux, des meetings, la solidarité internationale au quotidien, la participation à des dizaines de collectifs…
Nos moyens déterminent leur fin ! Souscrivez !