Direction Haren, latitude 50° 48' Nord (50,8)- longitude 5° 14' 24" Est (5,24).
Cortenbachstraat: Toogenblik!
Un taxi se gare face à l'immeuble, deux Yankees paumés en sortent, ils ont fait le déplacement depuis Indianapolis (Indiana) pour assister au premier concert belge de
Chris Pureka
sinon le club est peu garni, bizarre!
21:10' Luc à la voix chevrotante annonce un duo: from Massachusetts: Chris Pureka et pour l'accompagner aux backings et au décor électrique, from Vermont: Sebastian Renfield .
Chris, mèches rebelles de garçon manqué, un croisement Sarah Bettens/ Michelle Shocked est de la race female singer/songwriters à l'aspect timide mais aux compositions fortes.
Trois full CD's et un EP dans les bacs, le dernier 'How I learned to see in the dark' date de 2010.
Chris et Sebastian sont en tournée européenne depuis des semaines, elle est passée par l'Allemagne, la Russie (!), l'Ecosse, la France, l'Italie et aujourd'hui Brussels avant les Pays-Bas et le
UK.
'Compass Rose' sur 'Dryland' en 2006 ouvre les débats, un jeu en arpèges, une basse aux pieds, une voix assurée, les yeux clos, Chris nous livre ses états
d'âme... pour citer Sarah ( How's my living?) ' She’s an expert at conveying emotion in her songs, both through
lyrics and her voice...'.
Brillante entrée en matière.
'Shipwrecked' il y a 4/5 ans, j'ai joué ce titre en direct lors d'une émission radio locale, du côté de Northampton, New England, the host said en grognant...well, that was dark... c'était mon titre le moins obscur, Brussels vous êtes prévenus, si vous étiez venus pour un roman de la collection Harlequin , style 'Les Saisons du coeur', vous avez sonné à la mauvaise porte!
Ma 'chanson d'amour' raconte
The coward in me
rowed straight back to shore
put my feet on solid ground
and wrote a love song for the sea..
La suivante, une vraie lovesong, m'a pris 4 ans: 'California' . Un vibrato passant du rugueux profond au vulnérable, un picking simple et juste supportant les lyrics: un mariage parfait!
Superbe version du 'Play with Fire' des Stones, Indianapolis aux anges!
'Dryland' is the titletrack of my second full CD, elle interprétera ce titre poétique solo.
Les comparaisons avec la grande Mary Gauthier ne sont pas dénuées de bon sens.
' Crossfire' is unreleased, et elle amorce 'Landlocked' seule.
Un murmure, un filet effilé, la grâce d'une K D Lang et la retenue d'une fille lucide et mélancolique...
Nothing nothing nothing left
some sand in your shoe, a stone in your chest
some sand in your shoe, a song in your mind
We ran out of time time time ...
Le premier set s'achève avec la poignante histoire de sa grand-mère, a navy nurse during W W II, it's a sad song disguised in a happy one: ' Swann Song'.
That was it!
Go and have a drink, people!
Merci, Miss!
Set 2
Habituellement, mes chansons doivent mariner, incuber, 'August 28th' est l'exception, ce titre est né après un seul jour de gestation.
Un 28 août, page des faits divers: il pleuvait, la grange derrière l'école a brûlé, le chat a attrapé l'oiseau, un désespéré a sauté du cinquième étage... Et à part ça, Miss?
Some times you think you spend your whole life
just counting grains of sand...
Vais essayer au lieu de compter les moutons!
Quelqu'un dans l'assistance m'a demandé de jouer ' Momentary Thief', voilà, il est exaucé!
A new one: ' Tinder', ça rigole pas des masses..cutting my throat... c'est même assez gore, mon cher Al!
Sur le dernier CD, le rythmé ' Barn Song', suivi d'une protest song 'Hangman' : heartbreaking sadness à son point culminant. Pourquoi quelques images du Strange Fruit de Billie Holiday hantent-elles ton esprit?
On vous a promis un titre moins lugubre par set, voici 'Lowlands'.
You know, c'est la première fois qu'on se produit à Bruxelles, mais l'an dernier j'étais chez Beatrix Wilhelmina Armgard van Oranje-Nassau en tournée, I had a day off, une pointe pour discuter avec Manneken- Pis et Brussels became my favorite city in Europe, you know why?
Le charme des jours pluvieux?
Your beer!
A cover, Neil Young 'Helpless'!
Merci, formidable!
L'automnal 'Song for November' sera suivi d'un dernier trait d'humour à la Bigard: fin, raffiné, Proust ma chère: 'Wrecking Ball' que je dédie spécialement à Dillinger et à son complice, venus en droite ligne de la cité qui organise les 500 miles, gagnés par Michel Vaillant et Steve Warson en 1964.
Entreprise de démolition en tous genres, la wrecking ball à l'oeuvre, faudra reconstruire après l'ouragan Pureka!
Bis introduit par Luc.
Il ne nous reste qu'une histoire pas gaie: 'Come back home'
darlin' what is it you're doing,
with that hammer to my heart?...
Je ne sais pas, baby!
Gerrit, l'adresse de ton psy?