Banques : il a du courage, Bayrou.

Publié le 15 octobre 2011 par Lheretique

Moi, quand je vois mon homme politique favori choisir la voie de la vérité et dou courage pour dire, les choses, je me pâme d'aise.

Écoutez bien la vidéo ci-dessous :


Crise bancaire : qui est coupable ? par buildfreedom

Nom de Zeus ! C'est ce que je dis depuis un moment déjà. Ce sont les États qui ont planté les banques. Bah oui, François : en effet, ce sont bien les États qui ont poussé les banques à acheter leurs actifs pourris. Si les banques risquent aujourd'hui des dépréciations, c'est bien à cause des dettes que les États laxistes pourraient ne pas être en mesure de rembourser.

Les États, en principe, c'est censé être le premier maillon de la chaîne, le plus solide ; le dernier rempart. 

J'ajoute une chose, par rapport à ce que dit Bayrou : les États ne se sont pas contentés de plomber les banques, ils affolent aussi les marchés qui ne savent plus vers quoi se tourner pour trouver une sauvegarde en cas de pépin.

Pourquoi les marchés dérivés explosent-ils en volume ? pourquoi la finance enfle-t-elle indéfiniment là-bas ? Eh bien parce que de plus en plus, les acteurs économiques cherchent à se prémunir contre le risque. 

Je ne dis pas que la spéculation ne vient pas troubler des mécanismes qui en théorie ont vocation à protéger et non à accroître l'insécurité. Certes. Je ne le nie pas. Mais la spéculation n'est pas le moteur du marché dérivé. Le moteur du marché dérivé, c'est la peur. La crainte du défaut.

Le discours de Sarkozy à l'heure actuelle, et a fortiori celui des Socialistes, particulièrement Martine Aubry, Ségolène Royal et Arnaud Montebourg, montrent qu'ils cherchent des bouc-émissaires à la crise.

La banque, le banquier, sont des cibles tellement faciles. Pourtant, elles ne sont en rien comptables de l'actuelle crise. En rien.