Mardi 11 octobre 2011 à 6 heures du matin, la police anti-terrorisme de France était rentrée en action avec plusieurs arrestations dans le milieu congolais et plus précisément chez ceux qui se font appeler »combattants » ou « patriotes ».
Nous avions en exclusivité diffusé l’information qui nous venait directement de Roger Bongos, qui a fait parti de ces personnes arrêtes, puis relâchés. Mais, que constatons nous deux jours après la sortie de notre article? Certains congolais devenus professionnels de la révolution sur les réseaux sociaux n’ont rien eu de mieux à faire que d’entamer la chasse aux loups. Qui a dénoncé? Pourquoi lui est sorti et pas les autres?
Reflechissons : Allez-vous continuer à toujours réagir exactement comment on imaginait que vous alliez réagir? C’est à dire en mettant l’accès sur le superflu plutôt que sur l’essentiel? Le point qui devrait pousser à la réflexion est balayé d’un revers de la main alors que vous tenez entre vos mains une occasion de montre de quoi vous êtes capable en matière de force ou mobilisation.
J’ai eu souvent à entendre les combattants dire que le plus important pour les élections présidentielles au Congo-Kinshasa était de soutenir Etienne Tshisekedi, congolais de souche contre Joseph Kabila, le rwandais; le problème de la remise en état du pays devront être résolu dans un cadre congolo-congolais. Alors pourquoi n’appliquez-vous pas la même logique à l’endroit de nos frères combattants aujourd’hui entre les griffes de la justice française? Cessez de fatiguer avec vos interrogations et la recherche du bouc émissaire.
Aujourd’hui, l’une des figures emblématique du combat à Paris a des soucis judiciaire. Ne pensez vous pas que le moment est à l’union des forces? Pour aller demander des droits de réponse et des explications à SOS Racisme vous vous êtes levez comme un seul homme. Mais aujourd’hui que la police a mis son nez dans vos affaires plus personne pour à faire des vidéos ou émissions vite poster sur youtube et facebook, histoire de se créer une soit disante célébrité comme c’est souvent le cas. L’heure est à la recherche de l’union, de mobilisation (tant financier que juridique). Nos frères vont en avoir besoin. De cette mobilisation dépendra notre crédibilité.
Cette intrusion de la police dans le combat des congolais pour leur pays a ceci de pervers qu’il risque de refroidir notre élan patriotique. En s’attaquant aux leaders, les autres savent exactement que les moutons et les bénis oui-oui ne pourront jamais se relever de tout ça. Ou êtes-vous les soutiens de facebook? Ou êtes-vous les combattants virtuels? L’heure du vrai combat a sonné. Montrer que ce combat noble n’a pas à être affaibli et sali par des événements qui n’a rien avoir avec le destin du Congo.
48 heures après la nouvelle, « le bateau combattant de France » se vide à vitesse grand V. Le naufrage ne sera éviter que par le courage des congolais et leur détermination à continuer à continuer le combat. Se cache derrière des claviers d’ordinateurs c’est signe de lâcheté et ça les ennemis du Congo apprecient.
Roger Musandji
RM COMMUNICATION
Avec la collaboration de Kerwin Mayizo (journaliste RFI)