L'Honneur du Dragon

genre: action
année: 2005
durée: 1h25

l'histoire: Le jour où des trafiquants enlèvent les deux éléphants avec lesquels il a grandi, Kham fait le serment de les retrouver. Sa promesse l'emmène en Australie où il doit affronter un gang. Heureusement, sa maîtrise des arts martiaux lui permet de surmonter les obstacles.

la critique d'Alice In Oliver:

Evidemment, on connaît Tony Jaa grâce à Ong-Bak, un film de baston décérébré qui cartonnera au cinéma. Succès oblige, Tony Jaa est donc la nouvelle vedette des films de combat.  En 2005, Prachya Pinkaew (à tes soouhaits !) signe l'Honneur du Dragon. Le scénario est pour le moins inexistant.
Attention, SPOILERS ! Kham (Tony Jaa) voit ses deux éléphants se faire kidnapper sous ses yeux par de très méchants trafiquants.

Bien décidés à les retrouver, ses seuls dialogues consisteront alors à demander où se trouvent ses deux éléphants chéris.
A partir de là, bienvenue pour une succession de bastons ! A ce niveau, pas de problème, L'Honneur du Dragon délivre largement la marchandise et les combats les plus insensés. A tel point qu'on se croirait presque dans un jeu vidéo.

Autant dire qu'il ne vaut mieux pas regarder l'Honneur du Dragon pour son réalisme (et encore pour ses dialogues et son scénario).
Tony Jaa affrontera au moins une centaine d'adversaires, tous plus forts les uns que les autres. Il se retrouvera même face à des colosses hyper musclés de plus de deux mètres. Mais peu importe, Tony Jaa s'en sort, plus ou moins facilement, mais sans jamais la moindre égratignuure. Un vrai prodige !
Et peu importe s'il se prend un coup de couteau par exemple...

Donc, plus c'est con plus c'est bon. Telle semble être la philosophie de l'Honneur du Dragon. Pas sûr que tout le monde soit séduit par cette production, qui finit par lasser à force de verser dans la surenchère.
Toutefois, je le reconnais, ce film de baston reste un nanar sympathique. Au moins, on ne s'ennuie jamais.

Note: 06/20
Note nanardeuse: 13.5/20