Fringe // Saison 4. Episode 4. Subject 9.
On sait ce que l'on attends depuis le début de la saison : le retour de Peter Bishop. Bon, ce sera le cas à la fin de l'épisode, ce dernier se souvient de tout, mais Olivia et Walter ne savent
plus qui il est puisqu'il a été effacé du temps. L'épisode va donc se permettre de nous le faire revenir, et surtout de voir un autre de ces enfants traités avec le Cortexiphan. Ca me fait
plaisir car c'est toujours une sorte de mythologie ces enfants. C'était certes celle de la première saison mais toutes les petites références sont les bienvenues. Les trois premiers épisodes de
la saison étaient excellents, touchants. Je pense que la série a fait exprès de calmer le jeu avant d'atteindre un futur climax avec le cliffangher dont ce nouvel épisode a fait preuve. Et c'est
presque une prouesse mais j'aime ça. Je ne suis pas déçu du résultat, on est donc dans l'exploitation des autres personnages, de autres relations. Depuis le début de la série on poursuit Peter et
son père Walter, cet épisode va alors nous faire une histoire autour de Walter et Olivia.
Walter est un bon père mais qui a des problèmes psychologiques. C'est dommage mais c'est comme ça. Dans cet épisode, l'affaire se concentre sur une sorte de forme électromagnétique qui semble
hanter Olivia. L'épisode débutait de façon très arbitraire, j'ai eu peur qu'on n'en fasse peut être pas suffisamment pour intégrer le vrai mystère de l'épisode, et puis petit à petit, même si
l'on se doute qu'à la fin de l'épisode Peter va revenir (et que c'est grâce à cette petite forme), on se laisse bercer par ce que l'épisode veut bien nous raconter. Bizarrement, si il n'y avait
pas cette forme bleue, j'aurais cru à un épisode de Poltergeist. C'était marrant la scène dans la salle de bain avec Olivia, ou encore celle du diner où Walt et Olivia étaient entrain de boire
une root béer. Et justement, cette petite scène me rappelle celles avec Peter. C'est à ce moment que j'ai senti que le scénario n'était pas très subtile et qu'il nous guidait tout doucement mais
surement vers ce retour pharaonique.
La rencontre avec Cameron James, ce fameux enfant du Cortexiphan était pas mal intégré à l'épisode et me rappelle dans le même genre le fameux homme de la saison 1 qui arrivait à faire ressentir
aux autres ce qu'il ressentait lui même. Voilà qui permet aussi de développer un peu la relation des deux, et de se remémorer quelques éléments. Plus subtilement le scénario est là pour reprendre
la mythologie de la série au début si je comprend bien, puisqu'on nous réexplique sans vraiment qu'on y fasse attention les divers éléments. J'aime bien comment c'est écrit, et surtout comment
c'est développé depuis le début de la saison. Au final, le déroulé de l'épisode est assez classique mais c'est grâce à Walter et Olivia qu'il gagne une âme, une vraie. C'était donc à la fois
touchant et bon. Le retour de Peter dans ces cinq dernières et excellentes minutes me rend impatient de voir la suite, que l'on aura pas avant plusieurs semaines (FOX a décidé de faire une petite
pause, merci les hiatus).
Note : 9/10. En bref, un épisode qui développe de façon merveilleuse la relation Olivia / Walter.