Chemistry // Saison 1. Episode 1. Pilot.
CineMax m'a encore eue une fois. La dernière fois c'était avec Femmes Fatale adapté du magazine, et cette fois c'est Chemistry. Sauf que cette chaîne produit de vraies merdes. Je crois que le mot
est totalement approprié. Ce premier épisode est ridicule de bout en bout, mêlant scènes érotiques sans intérêt particulier, et intrigues sans profondeur (oui, c'est le cas de le dire), où tout
est superficiel et les dialogues pris aux plus mauvais des pornos. J'avais découvert Jonathan Chase (qui incarne ici l'un des rôles principaux) dans Another Gay Movie, qui était déjà gratiné
niveau mauvais scénario et intérêt. Dans cette série on retrouve également Ana Alexander (que j'avais vu dans le pilote de Femme Fatales justement, et c'était le seul truc dont je me souviens je
pense). Bien sûr, ce pilote n'a aucune intérêt tant sur le fond sur la (les) forme(s). Le ridicule ne tue pas, mais parfois c'est tout comme.
La rencontre impromptue entre un avocat et une policière, qui se terminera en aventure sexuelle.
Bref, Chemistry raconte une histoire, c'est honorable d'ailleurs, mais cela tourne très bien au cauchemardesque. Le scénario nous évite toute possibilité d'adhérer aux personnages aussi plats qu'une feuille A4. Je me demande d'ailleurs d'où vient le pitch, qui à mon sens n'est là que pour justifier de dénuder des filles. Cela aurait pu faire une série sympathique, si seulement il y avait le talent dans tous les coins, sans cette surenchère de sexe qui m'exaspère. Je ne suis pas prude, et je dis pas que je suis pas fan de certaines scènes un peu chaude dans certaines séries (n'en déplaise à d'autres) mais là c'est outrancier, le jeu des acteurs est pitoyable. Je préférais me plonger dans une fosse à purin que de regarder le second épisode de cette série. C'est vous dire que c'est mauvais. Aller, je vais aller regarder une valeur sûre… car j'ai le cerveau sale.
Note : 0/10. En bref, note à moi même : ne plus jamais tenter de production maison de CineMax, c'est juste tout ce qui se fait de pire dans notre bas monde de sériephile.