Version lente
Après le glissement,quelques secousses à peine murmurées. Après la pente douce,quelques rencontres effleurées. Le souffle passe. La grande respiration se fait légère. Les silences se posent et l’ordre s’installe. Les vides viennent habiter les pleins. Les pointes trouvent leur équilibre,les angles leur sillon,les coudes leur recoin.
Et c’est un grand calme blanc.
Version accélérée
Oui,la chute a été rapide. Fracassante,surtout. Un vrai tintamarre de ferraille. Les pointes se sont pliées,les angles cabossés. Du coup,l’entassement est mauvais. Cogné,bousculé,déséquilibré,il suffoque.
Et ça n’en finit pas de frémir.