peala angelini bearzatti
Rethink : art Records
Sortie française le mardi 15 novembre 2011.
Distribution Egea
thierry péala : voix
bruno angelini : piano
francesco bearzatti : saxophone ténor, clarinette
Concerts de sortie :
Dimanche 27 novembre 2011. Maison centrale des artistes, Kiev, Ukraine.
Mardi 29 novembre 2011. Lvov, Ukraine.
Vendredi 9 décembre 2011, Festival Jazz au Fil de l’Oise, Butry sur Oise, France.
Mercredi 18 janvier 2012, Le New Morning, Paris, France.
Thierry Péala et Bruno Angelini forment un duo complice et créatif depuis plus de douze ans. Leur troisième album après « Inner traces : a Kenny Wheeler songbook » (2000) et « New Edge » (2007) fête leur rencontre avec le prodigieux saxophoniste et clarinettiste italien Francesco Bearzatti.
De leur passion commune pour le cinéma qu’il soit français, italien, suédois, américain est né le projet « Move is » que j’ai déjà pu apprécier en concert.
« La photographie, c’est la vérité. Le cinéma, c’est la vérité vingt-quatre fois par seconde » Jean Luc Godard. Phrase fausse. Il existe des photos truquées. Certains films trichent. Ce n’est pas le cas de cette musique. Pianiste et clarinettiste composent et jouent, Thierry Péala chante, scatte, siffle, parle en anglais, en français, en italien.
Ils n’interprètent pas des musiques de film. Ce serait du déjà vu. Ils créent des musiques, des chansons inspirées par les sentiments, les sensations que leur ont procuré ces films. Si vous connaissez ces films, ils vous les feront revoir. Si vous ne les connaissez pas, ils vous les feront découvrir.
La fragilité de Jean Seberg (n°1), l’agitation de Vittorio Gassman, le Fanfaron (n°2), l’angoisse d’Alfred Hitchcock (n°3), la folie de David Lynch (n°4), voici ce qui passe en vous dès les quatre premiers morceaux. Il y en a douze en tout, comme les mois, les apôtres et les pieds d’un alexandrin. C’est dire si cette musique est bien mesurée. Pourtant, à tout moment, elle sort du cadre, du champ, vous plaque et vous déborde comme disent les rugbymen.
De quoi faut-il s’émerveiller le plus ? De la fraîcheur de Thierry Péala ? De la maîtrise de Bruno Angelini ? De l’expressivité de Francesco Bearzatti ? De l’enivrant mélange des trois ? Des surprises que chaque écoute vous réserve ? Fermez les yeux, ouvrez les oreilles, c’est du grand cinéma.
Move is se meut et nous émeut. Grand merci, Messieurs !
Pour les italianistes, voici une très belle recension de cet album.
Vous trouverez ci-dessous un extrait de concert donné par ce trio à Paris, au Duc des Lombards, le 12 février 2010 alors que leur répertoire était en formation. Le voici désormais présenté sous une forme achevée dans cet album. Pour les développements futurs de cette musique, prière d'aller écouter ce trio en concert.