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iBookstore : les volumes de vente déçoivent les éditeurs

Par Ebouquin

iBookstore : les volumes de vente déçoivent les éditeurs

Si les éditeurs européens commencent à peine à pouvoir distribuer leur catalogue sur toutes les plateformes de distribution (Apple, Amazon, Kobo etc.), leurs confrères anglo-saxons sont déjà capables de comparer les performances de leurs titres en fonction des plateformes. Certains d’entre eux semblent avoir l’iBookstore dans leur viseur. Pour quelle raison? Des volumes de vente bien inférieurs à ceux de Barnes&Noble et surtout d’Amazon.

La polémique a ressurgi à la suite de l’ouverture des précommandes de la biographie de Steve Jobs par Walter Isaacson. Si le texte s’est placé sans difficulté en haut des classements de la librairie numérique d’Apple, il semble que les volumes de vente soient bien inférieurs sur cette enseigne par rapport à ceux enregistrés chez Amazon ou Barnes&Noble (via Business Insider). Pourtant, cette différence n’est pas nouvelle. En août 2010, un auteur à succès, J.A. Konrath, soulignait déjà cette différence non négligeable dans les volumes de vente.

Même si iBooks est utilisable sur l’ensemble des iPhone et des iPad en circulation (si l’utilisateur a téléchargé le programme), les possesseurs de Kindle semblent être de bien meilleurs clients pour les éditeurs. Cette constatation relance le débat sur la capacité d’achat d’un utilisateur sur un appareil dédié. Il est vrai que les ebooks ne sont pas perdus entre la musique, les films, les séries TV et les applications, comme sur les boutiques d’Apple.

Pourtant, une étude récente a mis en lumière la croissance important d’iTunes, notamment grâce aux deux derniers nés de l’écosystème, l’App Store et l’iBookstore. Cependant, cette étude porte sur la croissance de l’iBookstore à l’horizon 2013 et aujourd’hui, la librairie d’Apple est loin d’avoir attend l’ampleur de l’iTunes Store. L’iBookstore représenterait aux États-Unis entre 10 et 15 % des parts de marché, là où celle d’Amazon dépasse les 50 %.

En revanche, Apple a peut-être une carte à jouer en Europe où pendant plusieurs mois, la librairie d’Apple est restée l’acteur majeur d’un marché encore embryonnaire. Le cas français en est une bonne illustration où certains éditeurs réalisent encore aujourd’hui une bonne part de leurs ventes numériques sur l’iBookstore. Une fois de plus, les marchés européens et le marché américain du livre numérique ont encore peu de points communs.


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