Il ne fait aucun doute que les consignes de vote n’agiront que très partiellement. Cependant, les volontés de reports acquis de S. ROYALE, E .VALLS, J.M. BAYLET….ainsi que les derniers propos de A. MONTEBOURG font bénéficier F. HOLLANDE d’un avantage incontestable. En effet, même si le report ne représente qu’un électeur sur deux la victoire est acquise au clan de la mollesse !
Qu’est ce qui sera retenu de cette aventure ? Deux éléments de fragilités qui, hélas, colleront définitivement au candidat du PS :
1.
Une victoire de courte taille car il est certain que les scores attendus par les deux « impétrants » resteront proches (au plus 4 à 6%)
2. La victoire de la synthèse…soit in fine un début de compromission imposant à l’élu d’effectuer jusqu’à l’épreuve finale un grand écart permanent entre les volontés des soutiens.
Le pire est que dans cette dernière ligne droite, la secrétaire du PS continue à produire du fiel préférant insister sur les fragilités comportementales de son adversaire que d’apporter des idées novatrices. Le mal est donc fait. Il sera durable...au point de donner à l’adversaire de droite des arguments et une amorce à la reconquête d’une partie de l’électorat.
Après les dégâts du congrès de REIMS, M. AUBRY fragilise par ses propos, pour la seconde fois, le Parti Socialiste. Souhaitons, qu’au terme de ce combat fratricide, celui que l’on qualifie aujourd’hui de mou prenne la dimension irrévocable des dérapages de la secrétaire générale du PS et boute définitivement cette candidate hors de la sphère centrale du parti. L’on ne peut confier la direction du PS à celle qui aujourd’hui attaque avec une telle violence son futur représentant à la présidentielle.
Ainsi, en provoquant le départ de la candidate de Solférino, F. HOLLANDE aura l’opportunité de prouver aux français que dans des circonstances exceptionnelles il sait faire preuve de fermeté…