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Les pantins du G20, à la rescousse de l'élite mondaine. Ils seront divisés, nous serons unis!
Publié le 14 octobre 2011 par PlusnetL'édifice social de l'élite mondiale brûle et celle-ci commence à trembler devant ce constat. Ils tenteront de sauver les meubles, mais notre créativité populaire éclipsera leur conservatisme primaire. Dès 2012, la scène économico-politique sera fort différente. En effet, au cours de l’année 2012, les dirigeants de près de la moitié des pays du G20 vont être renouvelés (Mexique, Corée du Sud, États-Unis, Chine, Russie, Inde, France, Italie et probablement l’Allemagne).
Cette nouvelle dynamique, combinée au 'retour' de la crise économique mondiale créera des situations propices à l’audace politique et la créativité populaire. Ainsi, l'élite du monde actuel tentera de réformer les appareils politiques et économiques, mais sans jamais transformer la structure économique, ni même remettre en question les privilèges historiquement conquis par les classes bourgeoise et formoise. Ainsi, ils resteront divisés, tentant sans relâche de défendre leurs intérêts individuels, mais nous serons unis et lucides, conscient des erreurs du passé.
Ils tenteront inévitablement de nous faire croire à des changements drastiques. L'indignation de plus en plus grandissante face aux institutions financières les forceront probablement à prendre des mesures en défaveur des grandes banques (encadrement législatif, apparition de redevances, nationalisation, ou autres formes). Selon le Laboratoire Européen d'Anticipation Politique (LEAP), la déchéance du dollars US et l'incapacité de la FED, du FMI et de la Banque Mondiale à résoudre les problèmes modernes encouragera la création d'une première monnaie mondiale, pour régir les échanges internationaux de façon détaché des conjonctures nationales d'un seul pays. De plus, pour répartir les risques liés à l’épargne, les bourses occidentales seront probablement fusionnées et un nouveau protectionnisme économique verra le jour. Ensuite, ils entameront inlassablement de vastes programmes d’infrastructures publiques, à l’échelle mondiale, pour tenter de relancer l'économie sur ces nouvelles bases économiques. Mais soyons lucides, cela n'aura en RIEN changé la structure-même du capitalisme et son appétit insatiable pour le Capital social. La concentration de l'influence et de la richesse continueront de prédominer et le réel pouvoir n'aura jamais changé de main.
Gardons en tête que la période 2012-2016 sera un carrefour historique où NOUS devrons trouver comment rebâtir une nouvelle structure social, alors que l'ancien monde s'écroulera et que les privilégiés de celui-ci tenteront d’imprégner le nouveau monde de leurs privilèges. Restons lucides et défendons le monde que nous voulons réellement, celui qu'ils jugeront utopique. Je termine avec cet extrait du livre 'Pédagogie des opprimés' de Paulo Freire :
« La peur de la liberté, qui n’est pas nécessairement consciente chez celui qu’elle habite, lui cache la réalité. Au fond, celui qui redoute la liberté se réfugie dans la sécurité vitale, comme dirait Hegel, en préférant celle-ci à une liberté risquée. Mais rare est celui qui manifeste explicitement cette crainte de la liberté. On cherche plutôt à la déguiser, dans un jeu habile, bien que parfois inconscient. Jeu artificiel de paroles où l’homme apparaît ou cherche à paraître comme un défenseur de la liberté et non comme quelqu’un qui a peur. À ses doutes et ses inquiétudes, il prête un air de profond sérieux. Le sérieux de celui qui œuvre pour la liberté, mais une liberté qui se confond avec la conservation du statu quo. Pour lui, quand la conscientisation vient remettre en cause le statu quo, elle menace la liberté. »