Fleuve noir, 8 septembre 2011, 566 pages
Résumé de l'éditeur :
Un soleil radieux baigne Wall Street, le douzième coup de midi résonne au clocher de Trinity Church quand une violente explosion retentit. Une vague de terreur sans précédent s'abat sur New York, des centaines de victimes sont à déplorer. Nous sommes au mois de septembre... 1920.
Trois amis assistent à la scène : le capitaine de police James Littlemore, le docteur Stratham Younger, et Colette Rousseau, une jeune scientifique française tout juste arrivée aux Etats-Unis avec son frère Luc, un enfant rendu muet par les horreurs de la guerre.
Peu de temps après la déflagration, Colette est prise pour cible de mystérieuses attaques, mais par qui ? Pourquoi ? La piste à la fois policière et psychologique qui commence à se dessiner dépasse les frontières américaines.
Mon avis :
Que tout ceci est emmêlé, quel sac de noeuds. Dès le départ, avec l'explosion de la bombe, le récit part dans tous les sens, l'auteur court deux lièvres à la fois.
Celui de l'attentat : Littlemore cherche le coupable jusque dans les plus hautes sphères de l'Etat qui veut déclencher une guerre avec le Mexique car celui-ci veut nationaliser les puits de pétrole (cela ne vous rappelle rien ?!)
San soublier l'histoire de Colette et de son frère muet, qui démarre dans les tranchées de la Première Guerre, pour se continuer aux Etats-Unis, puis en Europe, puis retour aux Etats-Unis, bref, cette partie de l'histoire m'a presque donnée le tourni.
Oui, il est question de Freud et de sa théorie psychanalitique, mais sans plus.
Oui, il est question d'un attentat dont le coupable ne sera jamais vraiment démasqué.
Oui, il est question du radium, de la recherche nucléaire balbutiante et donc de Marie Curie.
Mais non, ce roman ne m'a pas convaincu, l'écheveau des différentes histoires étant trop embrouillé, et parfois même, le déroulement frôle le ridicule (comme lors de la découverte d'un toboggan géant menant à la cachette du butin où fonctionne un poêle pour faire fondre l'or.)
L'image que je retiendrai :
Celle du "méchant" qui cache bien son jeu en se faisant passer pour benêt, offrant un collier de diamants à Colette.
Je remercie Babelio et l'opération Masse Critique pour l'envoi de ce roman.