Solitaire/Eaux Troubles

Genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2008
durée: 1H35

L'histoire: Un écrivain américain part en expédition sur un bateau, avec pour capitaine, une femme de caractère. Direction: l'Australie sauvage, où un crocodile géant les attend.

La critique d'Alice In Oliver:

Le genre crocodile a bien du mal à trouver sa place au cinéma. En même temps, le genre est un peu à la ramasse, la faute à de nombreuses séries B nanardeuses et/ou sans saveur. Au hasard, on pourra citer quelques inepties comme Crocodile Fury ou encore Killer Crocodile et sa suite.
Mais l'arrivée de Black Water a changé la donne. Désormais, notre cher reptile carnassier peut se targuer d'avoir sa référence.

Après Wolf Creek, Greg McLean s'attaque lui aussi au monstre saurien et situe donc son film en Australie. A noter que le film est sorti au cinéma sous le nom de Solitaire mais a curieusement changé d'intitulé lors de sa sortie dvd, apparaissant sous le nom d'Eaux Troubles. Plutôt étrange... 
L'histoire est assez basique. Attention, SPOILERS !

En Australie, un reporter américain (Michael Vartan) rejoint un groupe de touristes pour une croisière sur les eaux sauvages de la région.
Mais suite à un accident, leur embarcation fait naufrage. Un crocodile géant mangeur d'hommes troue alors la surface de l'eau pour s'attaquer au petit groupe isolé. Dans un premier temps, Greg McLean prend le temps de planter le décor via une superbe photographie de la nature sauvage.

Ensuite, Solitaire prend la forme d'un huis clos, et n'est pas sans rappeler Black Water. Nos protagonistes en présence se retrouvent perdus au beau milieu de nulle part. Désormais, ils doivent trouver un moyen de prendre la fuite et d'échapper à un crocodile féroce et intelligent, attendant patiemment ses proies.
C'est un véritable monstre qui apparaît régulièrement à la surface et le film proposera une confrontation ultime digne de nom.

Toutefois, Solitaire souffre parfois de quelques baisses de rythme. Une remarque déjà valable pour Black Water (que j'ai déjà cité).
En dehors du crocodile, qui est le principal atout du film, la vraie surprise se nomme Michael Vartan, totalement investi dans son personnage.
Franchement, qui l'aurait cru ? Reste un bon film de genre, mais pas de quoi sauter au plafond non plus. Mais après Wolf Creek, Greg McLean confirme les espoirs placés en lui. Désormais, le réalisateur doit signer le chef d'oeuvre que l'on attend de lui.

Note: 13.5/20