On vise le concret aux 6e Assises nationales du développement durable
Les 13 et 14 octobre se sont tenues à Toulouse les 6e Assises nationales du développement durable. Bien que le terme « national » soit présent dans l’appellation de ce colloque, l’on y promeut l’action locale et régionale afin d’envisager un développement durable.
Trop souvent, le développement durable reste une formule vide ou bien une stratégie marketing sans projets concrets. De même des actions volontaristes du gouvernement tel le Grenelle de l’environnement sont souvent perçues de manière suspecte par l’opinion publique. Un récent sondage CSA en donnait la preuve : 50 % des personnes interrogées font plus confiance à leur région, leur département ou leur municipalité qu’à l’Etat central en ce qui concerne le développement durable.
Le salon des 6e Assises nationales du développement durable s’inscrit dans cette tendance. La région Midi-Pyrénées a été la première collectivité de France à s’être dotée d’un Agenda 21 en faveur de l’environnement et à avoir équipé ses toits de panneaux photovoltaïques. A Toulouse, les débats ont tourné autour de sujets comme la durabilité de notre civilisation, l’impasse environnementale, la crise économique ou la croissance. 1000 actions concrètes étaient visées qui devraient s’inscrire dans l’enjeu que posait le colloque : passer de la théorie à la pratique. Les intervenants dont des politiciens, des économistes, des écrivains, ont tous mis l’accent sur des approches décentralisées afin de mener les actions nécessaires en matière d’urbanisme, de la gestion de l’eau, de transports ou de consommation d’énergie.