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Pompéi, un art de vivre, au Musée Maillol

Publié le 14 octobre 2011 par Onarretetout

affiche-expo-pompei-maillolPompéi suscite l’intérêt depuis que la ville victime de l’éruption du Vésuve a été découverte il y a un peu plus de 300 ans presque intacte, comme si elle avait été endormie 1600 ans auparavant. Les techniques de mise à jour des villas, des fresques, les moulages rendant visibles les formes humaines ou animales et tous les corps organiques surpris par la coulée de lave, ont fait surgir dans le présent la vie du passé. Et c’est sans doute ce que vont chercher les visiteurs de l’exposition du Musée Maillol.

Ils sont accueillis dans un espace où sont projetées les images d’un péplum, Les derniers jours de Pompéi, où les hommes affichent leurs pectoraux et les femmes leurs poitrines. Ce film pour nous introduire dans l’exposition donne un sentiment de factice, de carton-pâte qui aura bien du mal à nous quitter après avoir payé 11 € (et peut-être 5 € de plus pour ceux qui empruntent un audio-guide). Je ne suis jamais allé à Pompéi, l’annonce alléchante d’une sorte de reconstitution d’une villa dans l’enceinte du Musée m’avait appâté. Plans et textes nous donnent des indications utiles ; quelques reconstitutions de pièces, de murs permettent d’imaginer l’organisation de la vie domestique à Pompéi il y a 2000 ans. Certains objets, quelques fresques, des mosaïques, des statues semblent effectivement nous faire signe à travers les siècles. La scénographie de l’exposition propose des lumières parfois intéressantes. Mais j’en sortirai insatisfait, après le passage obligé par la boutique où la proposition, par exemple, de livres est largement insuffisante.

J’admets que, peut-être, cette insatisfaction est liée à ce que je connaissais du Musée Maillol avant le décès de Dina Vierny. Mais je me sens trompé par l’affiche et les annonces qui entourent cette exposition. Ainsi le visage reproduit en grand format sur toutes les affiches est celui qu’on trouve sur un objet de petite taille, un pichet à vin (oenochoé). Ce changement d’échelle est trompeur. Je reconnais cependant à ce lieu de la suite dans les idées, puisque ma visite en 2010 passait par une mosaïque représentant un crâne, une « vanité », provenant de Pompéi.


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