Certes on peut faire le pitre sur une vidéo youtube, avoir une bonne tête de nerd, secouer sans raison quelques branches dans la nuit, surfer dans sa cuisine en chaussette, avec les replay, faire du skate sur un terrain de tennis et se la donner dans un cimetière tout en bâtissant par ailleurs, sous le nom d’emprunt à peine imprononçable Tonstartssbandht (Does Are Records), d’incroyables arabesques soniques avec son jumeau de frère. En vrac, Krautrock lo-fi, psychédélisme mal dégrossi, et pourtant tribalisme si magnétique. Mais le pire, c’est lorsqu’on s’appelle Edwin White et que l’on peut faire le pitre sur une vidéo youtube, avoir une bonne tête de nerd, secouer sans raison quelques branches dans la nuit, surfer dans sa cuisine en chaussette, avec les replay, faire du skate sur un terrain de tennis et se la donner dans un cimetière tout composant, sous le nom d’emprunt bien plus prononçable Eola (Does Are Records), seul et à l’arrache un morceau comme Ancient Hill, aussi étrange qu’attachant. Et que dire de cette reprise de Panic des Smith : là où d’autres se pètent avec fracas le râtelier, le gamin nous délivre quelques acrobaties, sans les mains.