Il n’y a pas grand-chose à dire de ce documentaire tant le sujet (fort) parle pour lui. Si ce n’est qu’avec Miracle on Jongno Street, Lee Hyuk-sang réalise son premier film mais aussi et surtout il réalise son coming out officiel. Armé de sa caméra, Lee Hyuk-sang a pour but de casser les préjugés et les stéréotypes en nous proposant quatre portraits d’homosexuels. A travers ces portraits, il nous montre combien ce sont des hommes comme les autres. On y trouve des personnes attachantes qui respirent le bonheur de vivre mais on y trouve aussi les doutes et les interrogations qui les minent. La condition qu’ils représentent est loin d’être facile et l’on en prend toute la dimension lorsqu’on perçoit le regard que leur porte la société sud-coréenne. Ce documentaire éveille alors un intérêt considérable en sachant être subtil et sincère. Le réalisateur n’en fait jamais trop, laissant les hommes qu’ils filment s’épanouir devant la caméra.
A noter que Miracle on Jongno Street a remporté le prix du meilleur film documentaire au festival international de Busan en 2010.
I.D.