Lorsque la cotation de la société de Zabel s’effondre suite à des rumeurs de placements toxiques, Louis demande l’aide de la Réserve Fédérale, mais le gouvernement refuse de le renflouer. Bretton James, un associé de la puissante banque d’investissement Churchill Schwartz, en profite pour lancer une O.P.A. hostile sur Keller Zabel pour une fraction de sa valeur. Ruiné, menacé par le chômage et affecté par la chute de son mentor, Jake va assister à une conférence donnée par Gordon Gekko, le père de sa petite amie. Sans le dire à Winnie, Jake va alors rencontrer Gekko et lui proposer de l’aider à renouer des liens avec sa fille en échange d’informations sur les raisons qui ont poussé les collègues banquiers de Louis Zabel à le trahir. Une étrange alliance se forme alors entre les deux hommes: l’un cherche à venger son mentor, l’autre à retrouver sa fille. Mais Gekko a-t-il vraiment changé?
C’est un film qui se laisse regarder avec plaisir mais qui contient toutefois trop de défauts que pour véritablement marquer les esprits. A commencer par le scénario que j’ai trouvé quand même fort prévisible et parfois même un peu cliché. Je ne vais pas rentrer dans les détails ici pour ne pas gâcher le plaisir de ceux qui ne l’ont pas encore vu mais je dois dire qu’à aucun moment je n’ai été surpris. C’est dommage car au vu du contexte économique, le film avait tout pour plaire. Personnellement, j’ai largement préféré la seconde partie du film qui s’intéressait davantage aux personnages plutôt que la première qui traitait beaucoup d’économie et que j’ai trouvé un peu confuse. C’est sans doute car je n’y connais pas grand chose en matière de transactions boursières mais je pense que la majorité des spectateurs sont dans le même cas que moi et qu’il aurait donc fallu rendre cette partie un peu plus accessible. En revanche, ce que j’ai vraiment bien aimé, c’est la mise en scène. Effectivement, les plans sont particulièrement travaillés et le film délivre même parfois quelques effets visuels assez aboutis.
Concernant le casting, je suis relativement partagé dans la mesure où j’ai aimé certaines prestations et d’autres moins. J’ai par exemple beaucoup apprécié celles de Shia LaBeouf et de Carey Mulligan. Indépendamment de leurs personnages qu’on peut aimer ou ne pas aimer, je les ai trouvé tous les deux très touchant. Ce n’était pas très surprenant de la part de Carey Mulligan qui m’avait déjà convaincue dans les autres films qu’elle avait pu faire mais c’était en revanche une première pour Shia LaBeouf. En effet, je ne me rappelle pas l’avoir déjà vu dans un rôle aussi touchant précédemment. Dès lors, je pense qu’il devrait essayer de varier davantage ses films car il a du talent et ce serait un peu idiot qu’il s’enferme dans un rôle type comme c’est le cas pour l’instant avec la saga Transformers et des films comme L’Oeil du Mal ou encore Indiana Jones 4. Quant à Josh Brolin, je l’ai trouvé très convaincant dans la peau de ce magnat des finances. C’est un acteur que je ne connais pas bien mais qui a énormément de charisme. Enfin, j’ai par contre été un peu déçu par la performance de Michael Douglas. Je m’attendais à un personnage charismatique, et imprévisible, et je dois avouer que je l’ai trouvé un peu plat.En définitive, Wall Street 2 est un film agréable qui n’est ni mauvais ni très bon, la faute à un scénario cousu de fil blanc. Heureusement, les acteurs sont globalement plutôt bons et livrent une prestation tout à fait honnête. On peut toutefois regretter le manque d’inspiration quant à l’histoire car au vu du contexte économique actuel, le sujet était susceptible d’intéresser beaucoup de gens. Bref, un film sympathique qui aurait pu être très bon si d’autres choix avaient été fait.