Les conférences n’ont jamais été ma tasse de thé : je n’aime pas l’ambiance compassée, les platitudes obséquieuses des présentateurs, l’air suffisant des conférenciers, les gens qui font semblant de s’intéresser en baillant et regardant leur montre et qui à la fin posent les questions incompréhensibles qui se terminent par le sempiternel ‘Ne pensez-vous pas que dans ces conditions…….bla……bla…. “.
Bref, très peu pour moi, les conférences!
Mais aujourd’hui, j’ai dérogé à cette règle. Aimablement invité par l’INSTITUT SUPERIEUR DE L’INFORMATIION ET DE LA COMMUNICATION à la présentation de la leçon inaugurale de l’année académique 2011-2012, j’ai été séduit par l’idée, d’autant que le conférencier était un homme de communication de haut vol et que le sujet pouvait se prêter à toutes les audaces.
Monsieur André Azoulay avait choisi de disserter sur un thème d’actualité ” Printemps arabe, printemps des médias”.
L’intervention de M. Azoulay n’échappa à la règle générale des conférences, sauf que le conférencier n’avait rien de suffisant, bien au contraire : il a su rester au plus près de son auditoire, en le guidant à travers les concepts de responsabilité des médias et de l’importance de l’encrage du citoyen à son histoire nationale et à sa société.
Le mot “responsabilité” est revenu plusieurs fois dans la bouche de M. Azoulay : face à des étudiants qui se destinent aux métiers de l’information et de la communication, il n’était pas sans intérêt de développer ce thème.
Lors de la séance rituelle de questions, j’aurais espérer entendre quelques étudiants intervenir : étaient-ils impressionnés par la personnalité du conférencier?
Finalement, cette conférence aura eu la vertu d’ouvrir l’année académique de cet Institut en abordant quelques questions essentielles pour la vie professionnelle future de ses étudiants.
P.S. : Je me demande s’il y a des blogueurs actifs parmi les étudiants de l’ISIC.