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127 Heures

Publié le 13 octobre 2011 par Olivier Walmacq

Affiche de '127 heures'

Genre: Boyle intimiste.

Durée: 1h34.

Année: 2011.

L'histoire: Avril 2003. Aron Ralston, ingénieur et alpiniste, part en solitaire dans les gorges de l'Utah. Malheureusement, il trébuche dans une crevasse et son bras droit finit coincer par une pierre. Malgré la chaleur et les contraintes, il va essayer de survivre...

La critique de Borat

Après le succès impressionnant du surestimé Slumdog Millionaire, Danny Boyle continue dans le modeste, avec 127 heures.
Il s'agit du temps qu'a mis Aron Ralston en avril 2003, pour se libérer d'une roche dans les gorges de l'Utah. Une histoire vraie donc et souvent synonyme de film à Oscars. Or, vous devez le savoir, 127 heures est reparti bredouille.

Pour le rôle principal, on retrouve James Franco, qui n'a jamais eu autant de propositions intéressantes que depuis la fin de la saga Spider man.
On retrouve également Amber Tamblyn, Kate Mara, Clemence Poésy, Kate Burton, Treat Williams et Lizzy Caplan.

Boyle a un style un peu clippeur, qui ne plaît pas à tout le monde. Mais comparé à du Michael Bay, cela reste encore appréciable.
Le générique laisse un peu dubitatif, avec des images accélérées, dont on se demande un peu l'utilité. Mais une fois fini, l'aventure commence.

Boyle réussit durant tout le métrage à capter les mouvements et les émotions de Ralston. Les directeurs de la photographie ont d'ailleurs utilisé différentes caméras: traditionnelles, DV et des appareils photo.

Cela donne un rendu souvent de grande qualité, notamment au niveau des paysages, d'une incroyable richesse.
Cette dernière, par une de ses roches, va sceller le destin d'Aron durant 127 heures. Dès lors, le personnage principal devra faire attention à sa consommation d'eau, essayera de couper la roche en vain pour libérer son bras et surtout faire le point sur sa vie.

D'adolescent impulsif, il passe à adulte responsable.

Il pense également à ses parents et en particulier à sa soeur, dont il n'a pu aller au mariage. Boyle signe donc un survival intimiste, où un homme effectue un bilan de sa vie dans un moment dramatique.
La séquence très longue de l'amputation en rebutera plus d'un, mais le réalisateur réussit à donner une vive émotion. Après avoir vu son acharnement à se sauver, sa délivrance n'en est que plus légitime. Franco est tout simplement brillant.
Rien que le one man show qu'il fait à un moment, s'auto-parodiant, est mémorable.

Un splendide survival, où James Franco est génial.

Note: 17/20


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