Castle // Saison 4. Episode 4. Kick the Ballistics.
La série décide de se concentrer sur Ryan pour un épisode bien sympathique. Le rythme change, l'ambiance aussi, sans parler de la musique. L'épisode n'est donc pas là pour faire rire le monde,
mais plutôt pour jouer sur toute l'émotion qu'il pourrait bien procurer. Au fond c'est plus ou moins bien réussi, mais je trouve louable l'idée. J'ai pas détesté l'idée, puisque même si
l'histoire tourne autour des poncifs du genre, ce qui peut m'irriter des fois dans ce genre d'épisode, où tout est trop à certains moments, et où on abuse un peu trop de tout artifice, malgré
cela l'épisode se tient plutôt bien. Le but de l'épisode est de revenir au 6ème épisode de la saison précédent, et au tueur en série nommé 3XK qui avait alors réussi à voler l'arme de Ryan. Ce
que j'ai tout d'abord adoré c'est que la série revienne sur un évènement que j'avais personnellement oublié. Et les séries qui reprennent vraiment des histoires qu'on peut oublié, ça fait
plaisir. Alors l'épisode se met vraiment en condition, notamment laissant tombé la musique plutôt joyeuse du générique, mais aussi en instaurant un climat plus dangereux, et une plongée dans un
monde moins feutré.
L'affaire de la semaine c'est donc celle de la mort d'une jeune femme, tuée par une balle provenant de l'arme de Ryan qui lui avait été subtilisée par le fameux tueur en série. Pendant ce temps,
et alors que Ryan est mis de côté à cause d'un excès de zèle (d'ailleurs, cet épisode m'a rappelé un des derniers épisodes de Body of Proof, bizarrement je sais, mais c'était un peu la même chose
au fond). C'est pas forcément nouveau les séries qui exploitent l'arme qui se retrouve à tuer un innocent, mais dans Castle c'est bouleverser le schéma de la série, car on ne peut pas dire que
cette dernière soit réellement violente. On a eu droit qu'à cinq épisodes au maximum qui étaient un peu osé. Mais ce n'est pas le "osé" qui fait cette série, ce sont bel et bien les personnages
et au lieu de vraiment nous donner des éléments d'enquête, l'épisode a bien compris qu'il fallait jouer sur la psychologique, les retombées personnelles, et autres. Pas plus. Et c'est ce qui
donne la mécanique de l'épisode, et qui permet de ne pas trop tomber dans le genre de merdier qui accompagne les séries qui veulent jouer la carte émotion dans une enquête.
Alors forcément, on a droit à tous les clichés du film de seconde zone avec Jackie Chan ou JCVD mais ce qui donne vraiment le ton de l'histoire c'est Ryan. Sans lui ça aurait été nul, mais vraiment. On se demande cependant pourquoi tout ça, puisque dès le moment que l'on franchit les portes de Chinatown, l'histoire se résout rapidement, et mécaniquement. Au final, cet épisode de Castle à défaut d'être le meilleur épisode de la série permet e changer un peu la routine et de se concentrer sur un personnage qui le méritait. J'aurais préféré une bonne intrigue fun entre Castle et Beckett mais je crache pas sur le développement d'un personnage que j'aime bien. Et surtout la clôture d'une intrigue que j'avais presque oublié, Castle aime les détails finalement alors qu'elle est pas forcément du genre à jouer dessus.
Note : 6/10. En bref, malgré quelques poncifs, l'épisode s'en sort honnêtement en mettant en avant Ryan.