Entièrement dévoué à Marguerite de Navarre, Jehan de Frotté accueillit avec une profonde affliction la mort de son amie. Il écrivit pour l'occasion la poèsie suivante:
Las je ne puis tant sont faibles mes sensiblement
Vous colloder, esprit de Marguerite
Ny exprimer de vous ce que je sensiblement
Car votre los si grand'gloire lérite
Que par ma voix et ma veine petite
Narrer ne puis ce qu'en ont veu mes yeux.
Mais quand plaira au souverain des dieux
M'oster le deuil que pour vous tant me serre
A vous louer feray encore mieux
Que n'ay servi votre corps en la terre.