Avec une pensée pour les juifs, j'ai loué Barney's Version.
Le livre de Mordecai Richler est un chef -d'oeuvre. Je l'avais lu autour de la naissance de mon fils en 99, relu en janvier 2010, même pas un mois après la mort de mon père.
Naissance/mort. Les deux fois le livre m'avait bouleversé. Peut-être parce que je l'avais lu les deux fois dans des circonstances extrèmes. But so was Mordecai: extrème. Peut-être qu'inconsciemment tout ça était calculé.
La maladie d'Alzheimer est une terrible et fatale maladie mentale. L'amoureuse a perdu un grand-père dans cette horrible tempête intérieure. Sa mère a perdu son père. Quelque fois on s'inquiète pour sa maman sur le sujet. Les inversions de noms et prénoms, les conversations qu'elle croit ne pas avoir eues avec nous, les petits détails qui font quelque fois qu'on déraille.
Dans le film cette constation devient claire quand Barney fait une crise par rapport à un ami "qui vient tout juste de mourir" mais qui dans les faits est mort il y a un an. Scène suivante, Barney est questionné par son docteur sur la marque de sa voiture qu'il est incapable de trouver. I'm Your Man de Cohen nous est offert à l'oreille tout de suite après. Frissons.
Il y avait un très bon livre.
Il y a aussi un très bon film.
Seul le titre en français est une bêtise.
Le Monde de Barney? Combien d'entre vous ont vu un dinosaure mauve en lisant ces mots?
Le livre à été traduit par le même sale titre.
La Version de Barney aurait été pas si mal.
Je vous ai offert mon choix en titre de ce post.
Lisez ce livre, vous allez rire et pleurer.
Voyez ce film, vous allez passer un sapré bon moment.
Qui se termine sur des flocons sur le Mont-Royal.
Merci la vie pour Mordecai Richler.
Et Richard J. Lewis et toute son équipe dans cette belle aventure de chez nous.