Sujet sensible s'il en est, effroyable, inimaginable pour nos cultures occidentales. Pourtant, comme elle l'affirme et l'explique si bien, Marianne Denicourt ne juge pas. Elle assiste muette, silencieuse, presque invisible aux discussions entre toutes les parties, les deux familles, mais aussi l'association qui cherche à venir en aide à la petite Nassima, les autorités en équilibre entre modernité et tradition.
Ce reportage qui s'annonce bouleversant nous rappelle encore une fois, s'il en était besoin, combien les enfants sont à la merci des adultes, combien ils sont les premières victimes consentantes d'enjeux qui les dépassent.
Savoir qu'une actrice aussi rare et aussi précieuse (par son talent) que Marianne Denicourt a réalisé ce film ne m'étonne pas du tout et me réjouit.
Pour en savoir plus, Télérama a posé 3 questions à Marianne Denicourt.Mes Petites Fables