Etat chronique de poésie 1349

Publié le 13 octobre 2011 par Xavierlaine081

 

1349

Si fragile attitude que celle qui se respecte

En considérant celui que tu es d’un autre regard

.

Si fragile vie que celle suspendue

Aux choix implacables

Au rêves fous

Aux lèvres d’un mot prononcé en toute innocence

*

Déjà les cieux se couvrent de gris

Nous offrent le roux d’une parure arbustive

Pour guider les pas vers le défilement du temps

.

Demain sera tissé dans les souvenirs d’aujourd’hui

La mémoire jouera avec peines et joies

Dans le caniveau des rentrées

Egrenées sur le boulevard des ans

*

Rien d’autre à transmettre que l’ardent pèlerinage

La frêle fleur posée

A l’aurore d’un col

Déjà disparu dans les brumes du passé

.

Il faudrait d’une main délicate

Savoir suspendre ce trop rapide défilé

S’arrêter en chemin

Prendre une inspiration sans jamais replonger

*

Le voyage poursuit sa route

Les nuages noirs s’accumulent devant nos regards étonnés

.

Chacun vient avec son lot de mauvaises nouvelles

Tant qui s’acharnent à rendre la vie même éphémère

*

Nous reste à faire de chaque instant une fleur

Ouverte à la mémoire d’un enfant heureux

.

Manosque, 2 septembre 2011

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