Pardonnez-moi pour ce titre un peu grossier mais une de mes amies m'a envoyé cette phrase par SMS samedi dernier aux alentours de 11h30 et je l'ai trouvée tellement appropriée que je ne pouvais pas me priver de la ré-exploiter.
Évidement, vous vous en doutez, cet article traitera principalement du crunch que nos petits Bleus ont brillamment remporté voilà quelques jours. Mais avant, je dois vous présenter d'autres excuses.
En effet, depuis la rentrée, je me suis fixé comme objectif de publier trois articles par semaine sur votre blog préféré, un le lundi, un le mercredi et un le vendredi. Mais il faut être réaliste, c'est trop difficile. Je suis incapable d'écrire des articles courts et je ne suis pas toujours inspiré.
En ce moment, j'ai beaucoup de boulot, mon cerveau de quadra est assez sollicité et j'avoue avoir un peu de mal, le soir, à me concentrer sur la rédaction de mes billets. J'espère donc que vous me pardonnerez si certaines semaines, je me contente de deux articles et s'ils ne sont pas très consistants.
D'ailleurs, je vais commencer tout de suite puisque celui que vous êtes en train de lire sera sans doute le deuxième et dernier de la semaine et surtout, ne vous attendez pas à y trouver des pensées très spirituelles.
Il s'agit donc de sport, dans la continuité de vendredi dernier. Au moment ou j'écris ces quelques lignes, l'équipe de France de foot est en train d'affronter la Bosnie lors du dernier match de poule de qualification pour l'Euro 2012. Mais ce n'est pas de ces Bleus là, vous vous en doutez, dont j'ai envie de vous parler. Il fut un temps, j'appréciais vraiment le ballon rond. Je dois même avouer que l'équipe de France 98 m'a fait rêver et que le 12 juillet de cette année là fut une des meilleures soirées de ma vie.
Souvenez-vous :
Mais ce temps là est révolu. Depuis, le dieu Zidane nous a fait perdre une deuxième coupe du monde qui nous tendait les bras et il est resté un dieu... je n'ai jamais bien compris. J'ai beau être extrêmement chauvin, je ne me retrouve plus du tout dans l'équipe de France de Foot.
Et puis, j'ai rencontré le ballon ovale. J'ai toujours apprécié le rugby mais depuis quelques années, c'est devenu une drogue. J'aime l'esthétique de ce sport, l'engagement physique, la stratégie, la technique qu'il requière... j'aime tout dans le rugby.
Et samedi dernier, les petits Bleus du XV de France m'ont fait aimer encore plus ce beau sport.
Après un début de coupe du monde décevant et une gestion assez déconcertante de Marc Lievremont, son sélectionneur, l'équipe de France a réussi à se transcender pour battre le XV de la rose et se qualifier pour la demi-finale. Quel bonheur !!!
Au delà de la qualification, c'est toujours jubilatoire de battre nos voisins anglais. Sur un terrain de rugby, les Rosbifs sont nos éternels rivaux et il faut bien le dire, on ne peut pas les blairer (sur le terrain, bien sûr). La blogueuse Poupi Mali nous en donne les raisons dans son excellent article de la semaine dernière.
J'étais comme toujours chez Vincent et Gaëlle et cela faisait longtemps que je n'avais pas crié comme ça, lors du premier essai (fantatisque) de Vincent Clerc, du second, de Maxime Médard ou encore sur le coup de sifflet final. Enfin de l'envie, enfin du beau jeu... le french flair comme on l'aime.
Voici un résumé du match :
Après cette formidable performance, il est permis de rêver, mais pas de s'enflammer ! Les Gallois, nos adversaires en demi finale, ne font pas rigoler et il serait malvenu de les sous-estimer, même si c'est une équipe que la France bat régulièrement.
On en reparle la semaine prochaine !!!
Au fait, les footballeurs viennent de se qualifier sans brio grâce à un match nul 1-1...