Gros copinage

Un jeune lecteur de Paris, Jean-Louis Frechin, me fait parvenir quelques annonces: non content de faire la couverture du magazine de design "Intramuros" (un peu une institution en la matière), il montrera plusieurs de ses projets dès le 24 janvier dans le cadre de la carte blanche que lui consacre le VIA. Il faudra suivre dans l'avenir le parcours trépidant de ce créateur et de son équipe (dont Uros Petrevsky l'homme aux blagues mal racontées, et le mystérieux John Batspad, un photographe chelou qui se planque dans les habitacles des avions Air France). Pour en voir un peu plus, c'est ICI.

Sylvie Tissot, elle, est programmeur (je ne crois pas que le mot "programmeuse" s'utilise). C'est surtout une chercheuse (ou un chercheur, je ne sais plus, quel bordel le français parfois) et une remarquable pédagogue. Quelque part, je la considère comme une artiste, c'est à dire quelqu'un avide de découvrir, d'expérimenter et qui s'offre toutes les libertés et les moyens pour cela. Le 5 février à 18h00, à l'Ensci (rue Saint Sabin à Paris) elle parlera de Georges Boole et de ses théories qui recèlent encore bien des trésors. Et je sens que ça va être passionant, parce qu'elle sait rendre ce genre de choses passionantes. Je veux créer un truc à partir de ses recherches, les communiquer au plus grand nombre. J'ai ma petite idée la dessus. En attendant, si vous traînez dans les parages, ne loupez pas cette rencontre: Sylvie sera accompagnée de Souleymane Bachir Diagne (le dernier traducteur de Boole) et de Julia Kempe (spécialiste du calcul quantique).