Chasse, picole, décès et tradition

Publié le 13 octobre 2011 par Taomugaia

 

Je ne sais pas ce que les viandards emploient comme accroches pour attirer les petits jeunes vers la chasse mais visiblement, la sauce ne prend pas. Les effectifs diminuent sans que la relève arrive. Ils ne sont pas très vendeurs, je trouve.
Et pourtant, ça urge...Entre les accidents et les morts naturelles, ça déquille rapidos dans la population.
Pourquoi ne pas valoriser ces faits divers justement ?
Un exemple.
Lui, à 80 balais, il était parti chasser avec plein de potes, du côté de Selens (Aisne) dimanche 9 octobre. Il a écourté la partie de tuerie sur les coups de midi parce que le temps devenait merdique, a-t-il précisé à ses con-génères.
Le soir, tout le monde s'est cassé sans remarquer que leur copain, il n'était en fait jamais reparti chez lui. Forcément, il était devenu tout mort dans la forêt.
Dans un cas comme cela, il faut insister à l'intention du jeune public émerveillé par la couleur kaki sur le fait que ce chasseur est claqué en vivant sa passion, comme Dalida (qui voulait, elle, mourir sur scène). En plus, il est mort en respirant du bon air (comme Sandrine), entouré de ses deux chiens. Et si ça se trouve, il avait pris l'apéro juste avant. Céti pas beau la mort vu ainsi ?
Mais pour que ça arrive, il faut respecter certaines règles; ce serait trop con que tu crèves en débouchant tes chiottes.
Alors, si tu veux te donner toutes les chances de calancher comme lui après avoir tiré quelques coups dans la campagne et donc mourir en bonne santé, il faut : bien se charger en cholestérol; avoir une bonne descente; bouffer gras; taquiner la bouteille; manger déséquilibré (gibier + patates); siroter tôt le matin.