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Assassination tango

Par Inisfree
C'est un film sortit cette année très, trop discrètement au cours de l'été. J'ai pu le découvrir la semaine dernière à la Cinémathèque de Nice : ASSASSINATION TANGO, seconde réalisation de Robert Duvall après l'excellent LE PREDICATEUR en 1998.
Il y joue un tueur à gage dont on ne saura jamais s'il travaille pour une agence occulte ou pour le crime organisé. Toujours est-il que c'est l'un de ces tueurs qui a une éthique de son métier (un peu comme le personnage d'Eastwood dans LA SANCTION). Il vit avec une femme qui a une petite fille. Le tueur et la fillette s'adorent. Le tueur est aussi danseur de salon.
Quand on l'envoie pour une mission à Buenos Aires, il ne manque pas de visiter les salles de danse et rencontre Manuela, superbe danseuse dont le tango le fascine. Bien sûr, il y a un grain de sable dans la mission et notre héros aura tout le temps de s'initier à la sensualité technique du tango argentin. Manuela ne le trouve pas trop vieux et elle a, elle aussi, une petite fille.
Assassination tango
Outre la mission, notre tueur devra mettre ses sentiments à l'épreuve. Fidélité à la parole donnée à la fillette américaine, amour réel et envie de s'engager vis à vis de sa mère, désir d'une nouvelle histoire avec cette danseuse si belle et si fine... le film reste dans l'irrésolution jusqu'au bout, à l'image de ce personnage un peu fou, original mais attaché, comme d'autres personnages de Duvall, à une certaine forme de morale.
Je n'en dirais pas plus. Le film est d'une facture originale, d'un rytme inhabituel pour le cinéma américain moderne, sachant prendre son temps, mais soumis à de vives accélérations, un peu comme un morceau de tango, quoi. Et Luciana Pedraza est incroyablement belle.
Le DVD sort en mars, surveillez les bacs. 

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