Tout développeur Android désirant concevoir une application pour la tablette devra l’optimiser pour la version 2.3.4 et un affichage sur l’écran 7 pouces du produit avec une résolution de 1024×768. Une bonne partie des API proposées traditionnellement par Google ne sont pas disponibles et la limitation hardware du produit (pas de caméra, de 3G, de GPS ni de micro) rendra impossible le portage d’applications comme Skype. Autre contrainte, les applications doivent respecter les caractéristiques de l’interface choisie par Amazon et utiliser le système de paiement de la société. Enfin, chaque application sera scrupuleusement contrôlée par la firme de Seattle avant d’être accessible à l’achat.
Reste qu’en dépit de ces contraintes, le succès commercial annoncé de la tablette va d’attirer les développeurs à la recherche de nouveaux débouchés pour leurs travaux. Quant aux plus bidouilleurs, il ne faudra pas plus de quelques jours pour que quelques hackers débrident ce Kindle pour y installer une version Android pleinement fonctionnelle. À suivre.