Martine Aubry : "François Hollande est une couille molle"

A quelques heures d'un débat décisif, le ton monte entre les deux finalistes de la primaire socialiste. Les entourages eux s'invectivent purement et simplement. C'est Martine Aubry qui a ouvert le feu en dénonçant "la gauche molle". Ce procès en gauchisme insuffisant a fait bondir François Hollande et ses amis. Et les répliques ne se sont pas fait attendre : "n'oublions pas que Martine Aubry a fait alliance avec le MoDem à Lille, drôle de gauche dure", et François Hollande d'enfoncer le clou "moi je n'ai hérité de rien", sous-entendu contrairement à Martine Aubry...Ces tensions étaient inévitables, je l'avais indiqué dès la publication des résultats dimanche soir en évoquant "un scénario catastrophe pour le PS". En effet, le résultat sera serré et chaque camp est tenté de faire de la surenchère pour décrédibiliser l'adversaire mais aussi pour séduire l'électorat Montebourg. Ainsi, Martine Aubry vient de déclarer que Montebourg "propose à 90 % ce que j'ai proposé". A 92% cela aurait plus convainquant...Risible. Je suis impatient de voir le débat de ce soir car chacun sait que les deux protagonistes se détestent. Le journal Libération du jour propose une rapide synthèse des principales citations de l'un à propose de l'autre. Quelques exemples : pour la maire de Lille, François Hollande c'est "couilles molles" (oui oui vous avez bien lu).Remarquez, on peut reconnaître à Martine Aubry une certaine cohérence dans son analyse. Une couille molle pour une gauche molle. Logique. Le Corrézien estime des on côté que "Martine Aubry ment tellement qu'elle finit sincèrement par croire ses mensonges" et "fait trop souvent le contraire de ce qu'elle dit". Lire ici. J'adore ! La suite vite.