Gallimard, 10 mars 2011, 177 pages
Résumé de l'éditeur :
C'est autour d'un événement - la destruction de Port-Royal par Louis XIV - et d'une idée : retrouver dans les ruines de la société actuelle "les signes d'une vie heureuse, toujours possible", que l'auteur fait s'entre-croiser des portraits du XVIIe (saint François de Sales, Saint-Cyran, Pascal, Racine, etc.) et du XXe siècle (Dhôtel, un clochard, Genet, le grand-père de l'auteur, etc.).
Leurs rencontres, leurs paroles, leurs visions tissent une tapisserie lumineuse, pleine d'espérance pour notre siècle en ruine.
Mon avis :
Que dire d'un livre de Christian Bobin, si ce n'est qu'il se déguste comme la confiture, avec les doigts, petit à petit. On rebouche le pot avec encore dans la bouche le goût sucré qui fait du bien à l'âme, et on y revient, encore, même quand on n'a plus faim.
Peu importe le sujet, pourvu que l'on ait l'ivresse du verbe.
Un des rares livres achetés, car j'aime y faire des cornes -comme celle d'abondance- marques-pages éternels.
L'image que je retiendrai :
Celle des religieuses de Port-Royal en habits blanc avec une croix rouge sur le devant.