I need nothing

Publié le 12 octobre 2011 par Didier Vincent

J'ai besoin de rien. ce qui n'est pas : je n'ai besoin de rien. Nuance. Vacuité et pour ça, va cuiter. L'alcool aide, souvent, quand on a besoin de rien, de vide, de silence, de solitude. Les disques aident aussi, de ceux aux belles pochettes que nos générations insupportables (sic) ne connaissent plus, sinon sous le mode "collector". Ce n'était pas un objet culte mais une parenthèse de plaisir qu'on manipulait et qu'il fallait rebooter toutes les 20 minutes. Nettoyer aussi. Trier, ranger, empiler, fureter, sillonner.

Ode à la pochette (surprise) par ce détournement de quelques chefs d'œuvre plus ou moins connus, plus ou moins inventés. Balade dans les bacs de ces trop rares magasins de disques qui se transforment en antiquaires tout doucement. Tirages très limités. La culture musicale se diffuse, se dématérialise, comme on dit, en rendant invisible ce par quoi nous, nous la convoitions avec des yeux d'enfant, l'associant à un bonheur visuel et manipulatoire si joliment fétichiste.