Magazine Basketball

Les mécontents du lock-out

Publié le 11 octobre 2011 par Insidebasket @insidebasket
Hier soir, la réunion de la dernière chance avait lieu. Et comme vous le savez déjà, deux semaines de matchs ont été amputés au calendrier.
Et si nous, fans, attendions avec impatience le verdict, il en va de même pour certains joueurs NBA, non conviés à la réunion. C'est ainsi que l'on apprend que Stephen Curry a passé sa soirée au téléphone. Rien d'extraordinaire me diriez-vous ! Bien entendu, mais si Curry regardait aussi souvent son mobile, c'était avant tout dans l'espoir de voir une bonne nouvelle sur twitter. Twitter que tout le monde n'utilise pas à bon escient ces derniers jours d'ailleurs...
Bref, on s'égare, revenons-en au fait, Curry est déprimé par la nouvelle à la sortie de la réunion et fait savoir qu'il veut se battre pour retourner "travailler" :
"Je suis sous le choc. Nous avons été sur la bonne voie, et j'ai été plein d'espoir. Mais vu le résultat c'est encore plus frustrant.
Je sais ce qui est en jeu lorsque l'on annule des matchs. Je suis prêt pour ce qui est à venir. Lorsque vous arrivez à ce stade, la meilleure chose à faire est de vous réunir à nouveau, ne pas perdre de temps, et trouver un moyen de revenir sur le parquet. "

Si la fuite de joueurs NBA est plus que probable maintenant, Curry n'envisage pas de quitter les frontières américaines mais plutôt de retourner au College, plus exactement à Davidson.
Mais Curry n'est pas le seul dépité par ce lock-out et LaMarcus Aldridge abonde dans le sens du Warrior, et lui envisage un départ de Portland pour jouer en Espagne, en Turquie ou même en Australie :
"Cela pourrait mal tourner.
Nous pensions que c'était une bonne négociation pour le moment.Nous n'avons pas réellement pensait à ce qui allait se passer. Mais nous nous sommes préparés au pire. C'est un peu plus dramatique pour moi maintenant que deux semaines de la saison sont annulées.
Si c'est ce qu'il faut, alors je suppose que c'est ce que nous avons à faire. J'ai vraiment envie de jouer. Je ne pense pas que les fans comprendront. Nous ne voulions pas de ce lock-out, les propriétaires eux le voulaient. Je lis que les fans sont furieux envers les joueurs parce qu'ils pensent que nous ne travaillons pas avec les propriétaires, mais nous le faisons. Les propriétaires ne sont pas prêt à travailler avec nous."

En gros, nous on est les gentils et eux ce sont les méchants !
Elton Brand, rookie lors du précédent lock-out n'est guère plus confiant après avoir assisté aux trois dernières semaines de confrontations entre le syndicat et les propriétaires :
"Je ne suis pas surpris du tout.
J'ai été aux réunions et nous avons parlé de solidarité et de rester soudé. Il n'y a pas eu de vote, mais c'est ce que nous avions convenu, et nous sommes restés solidaires.
Nous nous y tenons avec le syndicat et ce que nous faisons. Je souhaite que nous jouions, et j'espère que nous ne rendons pas fous nos fans, mais, à la fin de la journée, nous étions bloqués. Il s'agit d'un lock-out."

Si Brand, Curry ou encore Aldridge ont un compte en banque avec quelques zéros au compteurs, pour d'autres les temps sont plus difficiles, c'est le cas du rookie des Kings, Isaiah Thomas qui a du travailler dur cet été pour gagner sa croute en jouant dans des matchs d'exhibition ou dans les camps d'été organisé à travers le pays :
"Le pire c'est que vous ne savez pas de quoi demain sera fait.
Vous devez être à l'affut de la moindre nouvelle. Obtenir les nouvelles que les deux premières semaines sont annulés rend les choses encore plus difficiles qu'elles ne pouvaient l'être."

Le mot de la fin revient au franchise player de l'Oregon :
"Nous devons nous rapprocher encore plus maintenant, être encore plus unis, en ces temps difficiles."

Alléluia !

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Insidebasket 67819 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines