Soixante ans et deux fois plus de tubes, Jean-Jacques Goldman fête aujourd’hui son anniversaire. L’occasion de saluer cet artiste qui manque à son public... et à
moi.
Loin de la frénésie parisienne, Jean-Jacques Goldman préfère la douceur de vivre de la cité phocéenne. À Marseille, où il s’est
installé avec sa femme Nathalie et leurs trois filles, l’artiste coule des jours paisibles. Aujourd’hui, c’est donc en famille que ce faiseur de tubes (il a écrit pour Johnny, Céline Dion,
Patrick Fiori ou encore Patricia Kaas) fêtera son soixantième anniversaire.
Il demeure fidèle à lui-même : timide, en retrait et concentré. Car des projets, il en a à foison. Son retour ? Il n’est toujours pas à l’ordre du jour et
aucun album n’est prévu depuis la sortie en 2003 d’Un tour ensemble. Pour autant, JJG ne chôme pas. Il écrit et compose pour les autres et s’investit dans des œuvres
humanitaires (Les restos du cœur, Les vendanges du cœur).
Goldman, rien ne le prédestinait à faire carrière en tant que chanteur. Après son bac, il intègre une école de commerce, l’Edhec, à Lille. Il fond
plusieurs groupes mais ne rencontre pas le succès et décide de créer avec son frère Robert, sa maison de production, JRG. En 1979, il fait le grand saut et se lance en solo. « Il
rêvait de faire des chansons pour les autres, mais personne ne voulait les chanter alors il s’y est mis », explique Serge Humeau, directeur du Hall de la chanson à l’AFP.
En 1981, il sort son premier album avec comme premier tube, Il suffira d’un signe. C’est le début du succès et il ne descendra jamais. Les autres tubes s’enchaînent avec
Envole moi, Je te donne, Elle a fait un bébé toute seule, La vie par procuration.
Les gens adhèrent à ses textes, la vague Goldman traverse tout l’hexagone. Il a toujours su se réinventer sans jamais s’épuiser. En 1990, il forme un trio avec Carole Fredericks
et Michael Jones, simplement intitulé Fredericks Goldman Jones. Le succès ne se dément pas. À nos actes manqués, Né en 17 à Leidenstadt, Juste
après son autant de tubes qu’on leur doit. Mais la chanteuse américaine s’éteindra trop tôt, en 2001. Une crise cardiaque la terrasse après un concert donné à Dakar (Sénégal). Lors
de sa tournée en 2002, Un tour ensemble, c’est tout naturellement que Jean-Jacques Goldman lui rend hommage avec la chanson Juste après.
Soixante ans, la moitié en tant qu’artiste, Jean-Jacques Goldman fait partie intégrante de la culture française. C’est pour ça que son public
l’aime et ne le lâche pas. Même s’il tarde parfois à revenir.
source: Voici.fr