Un Pingouin sous les étoiles
de Jackie LANDREAUX-VALABREGUE
(Objectif PAL - 20/115,
Challenge YA/Jeunesse - 2/6)
Hachette Jeunesse (Vertige, Coup de foudre),
1999, p. 158
Première Publication : 1999
Jackie Landreaux-Valabrègue a écrit de nombreuses biographies de personnages célèbres tels que Molière ou Jean de la Fontaine. Ses romans quant à eux abordent des thèmes très divers : l'alcoolisme chez les ados dans L'enfer secret d'Adélaïde, la violence dans Death Row ou bien encore la passion et la rivalité dans Passion Théâtre. Jackie Landreaux-Valabrègue écrit aussi des romans d'aventure plus légers mais qui restent toujours très bien documentés.
Ses premiers jours dans les moors (landes) pluvieuses la conforte dans l’idée qu’elle s’apprête à passer les pires vacances de sa vie et puis, un matin alors qu’elle se promène, elle entend une mélodie jouée au violon… elle rencontre alors Laurie, jeune homme de 16 ans un peu à part, souvent la tête ailleurs. Les deux jeunes gens se lient d’amitié, mais Laurie s’absente souvent pour d’obscures raisons, que peut-il donc cacher ?
Alors oui, c’est une bluette pour adolescentes, ce n’est pas très intelligent, c’est prévisible et loin d’être de la grande littérature ; mais j’ai eu et ai toujours une tendresse particulière pour cette histoire. C’est un texte qui m’a marquée et m’a aidée à me construire par certains côtés… Un livre « doudou » quoi !
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Laurie, quant à lui, a ce côté « garçon mystérieux » qui a toujours su faire craquer les demoiselles… En revanche, il n’a pas de supers pouvoirs, ce n’est pas un vampire ou un loup-garou, ni un rebelle dans une société futuriste ; mais juste un adolescent touchant et légèrement décalé par rapport aux jeunes de son âge.
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Du côté de l’intrigue, vous l’aurez deviné, c’est plus que bateau et prévisible, mais vu le public visé, c’est normal. Cela reste tout de même rafraichissant et pas si dénué d’intérêt…
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Là où Jackie Landreaux-Valabrègue se démarque des autres livres de cette collection « coup de foudre » (et oui, j’en ai lus d’autres quand j’étais ado), c’est grâce à son style. Comme je le disais plus haut, Patricia peut être très amusante parfois, avec une répartie qui me laisse rêveuse… et comme le texte est à la première personne du singulier, le lecteur se retrouve d’autant plus proche de ses réflexions.
Je regrette que les descriptions ne soient pas plus nombreuses, mais l’on ressent tout de même un peu cette atmosphère unique que l’on ne rencontre qu’en Irlande. C’est court, pas mal écrit et rafraichissant, que demande le peuple ?
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En me replongeant dans ce livre, j’ai souri plus d’une fois. Je ne sais pas s’il est pour quelque chose dans ce que je suis/aime en ce moment, mais plusieurs éléments clefs de cette histoire font partie de ma vie actuelle. L’Irlande, pour commencer. Ceux qui me connaissent ou me côtoient sur Facebook ne sont pas sans savoir que c’est le pays de mes rêves et que je porte un de ses prénoms phares (d’ailleurs, pour preuve, la femme qui tient la maison où séjourne l’héroïne, le porte également). Autre point très amusant, Laurie, le mystérieux jeune homme de cette histoire, joue du violon. Devinez à quel instrument va ma préférence, surtout lorsqu’il est joué par un charmant jeune homme ? David Garrett en est la preuve ultime ! (Et pour mes plus proches lecteurs - trices -, j’ai une confidence à vous faire en privé sur Facebook !)
Les Petits [ + ] : Une héroïne qui ressemble à mademoiselle tout le monde, donc très touchante (surtout à 12 ou 13 ans). L’histoire se passe en Irlande et garçon est violoniste (rendez-vous compte !) ! Sans être de la grande littérature, ce n’est pas mal écrit et c’est parfois drôle (les répliques de l’héroïne !). C’est mon premier livre « doudou », donc je l’aime, ça ne s’explique pas !
Les Petits [ - ] :Niveau intrigue, c’est faiblard (mais bon, c’est un roman de la collection « Coup de foudre » donc…). Plus de descriptions de l’Irlande auraient été les bienvenues...