Montebourg a donc diffusé sa lettre aux finalistes de la coupe des champions socialistes, dans un premier temps sur Libération, puis sur Politis, à l’heure où j’écrivais ces mots. Il y parle bien évidemment des thèmes sur lesquels on l’attendait, la maîtrise d’un système financier sans morale ni sens de l’intérêt commun :
j’ai beaucoup aimé la deuxième partie de cet extrait, particulièrement d’actualité… J’arrêterai là puisqu’ après tout, vous êtes biens assez grand(e)s pour lire la suite seuls… Mais je sais déjà que, sauf surprise de dernière minute et au risque de renier leur vulgate économique telle qu’exposée précédemment, ni Aubry ni (encore moins) Hollande ne sauraient accepter la prise en compte des éléments proposés par Montebourg.
Aussi, je sais déjà pour qui je voterais dimanche. Ou pas.
Quant à Montebourg, je ne le prends pour un imbécile, ni son équipe, et je sais très bien qu’il a pleinement conscience que les conditions qu’il pose sont une manière de renvoyer les deux candidats dos à dos, comme on le dit tant en ce moment… Et la bête à deux dos fera un bien mauvais couple… politique, demain soir. Beaucoup qui attendaient du changement risquent fort d’être déçus : aucun ne courra le risque de s’aliéner les banques, hélas.
Alors que le peuple, lui, en aurait tant besoin, s’il ne veut pas payer les pots cassés de cette crise qui n’est pas la sienne…
Oui, un autre monde est possible. Mais ce ne sont pas ces deux là qui le mettront en œuvre. A moins, que, demain… ?
Laissons leur encore le bénéfice du doute…
(l’est trop gentil, le GdeC…)
PS. je serais curieux de savoir ce qui leur fait dire ça, au Monde… je vais aller y voir de plus près. Bien le bonjour par chez vous.
PS2. Tiens ? Mélenchon répond aussi à Montebourg ? Mais cette lettre ne lui était pas destinée, de quoi se mêle-t-il ? Ceci écrit, il ne fait que confirmer ce que je disais ce matin : Montebourg, vient donc chez nous, tu y auras meilleur accueil ! Et puis nous, on est davantage prêts à leur mettre une muselière, aux banques…